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 home sweet home (raf)

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MessageSujet: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyDim 17 Juin - 22:48

Un short élimé et un tee-shirt qui ne t’arrive pas au nombril. Dans le bus du retour, tu regrettes ton look tapageur. T’aimes bien qu’on te regarde, c’est pas nouveau. Mais à côté de toi, tu sais qu’il le voit pas du même oeil. Raf, il préfère quand les autres tournent la tête, quand il n’a pas à surveiller ceux qui mâtent à ton passage. Deux visions d’un même corps. Toi, t’es généreuse, tu donnes à voir. Lui, il possède, chasse gardée. Depuis le bus mal éclairé, tu vois les lumières de la ville qui défilent. De plus en plus rares, et le décor de moins en moins beau. Pas de doutes, vous rentrez. Le retour est calme, presque pas un mot. T’oses à peine lui demander comment s’est passé la rencontre avec ton patron. Tu sais qu’il a le job, ça veut dire qu’il l’a pas passé par la fenêtre. Alors t’en demandes pas davantage, parce que tu sais trop bien que vos conversations dégénèrent trop souvent. T’es juste là, assise dans le bus, ta cuisse contre la sienne sur les sièges trop serrés. Le bus s’arrête, vous descendez. Ce silence qui s’éternise, ça en devient ridicule. Vous êtes fatigués par les émotions de la nuit, emportés par les heures passionnées qui viennent de s’écouler. De l’amour à la haine, y’a qu’un pas que vous avez franchis plus d’une fois. Vos pas vous mènent jusqu’au Chopin. C’est le plus décrépit du quartier. Des rats, des moisissures, des voisins trop bruyants. Ouais, t’es bien arrivée. T’ouvre la porte sans taper ton code, depuis que t’as emménagé, t’as jamais vu le digicode marcher. Raf te suit, parce qu’il veut faire le boulot jusqu’au bout et te lacher sur ton palier, ou parce qu’il espère se faire une place dans ton plumard plutôt que dans celui qu’il occupe chez sa mère. Tu sais pas quelle réponse est la bonne, mais t’as décidé de marcher en silence, alors tu la fermes. Les questions, on verra quand t’auras une dizaine d’heures de sommeil dans la tronche. Tu colles ton doigt sur le bouton du septième étage, et les grincements de l’ascenseur résonnent dans la cage d’escalier. T’en profites pour chercher tes clefs dans le fond de ton sac, et quand l’ascenseur vous libère, t’as juste à faire un pas pour rentrer tes clefs dans la serrure. T’ouvres la porte, à peine. T’ose pas le faire rentrer. C’est pas un palace, chez toi. Tu dors dans le salon, dans un clic-clac grinçant récupéré chez un oncle. La môme a dessiné sur les murs, et y’a ses jouets partout ailleurs. Tu veux pas qu’il voit à quoi t’en es réduit, Raf. Avant la taule, tu le voyais dans son appart, ou tu le faisais rentrer discrètement dans celui de tes parents. Aujourd’hui, c’est plus un appart, c’est un taudis. Ton taudis, reflet de la merde à laquelle tu te confrontes tous les jours. Mais tu peux pas le laisser à la porte, ça ferait pas meilleur effet. Tu rentres et t’attends qu’il en fasse autant pour refermer le verrou derrière lui. “J’attendais personne.” tu hausses les épaules en t’excusant pour le désordre, mais même rangé, le lieu reste minable. Tu fonces dans le petit renfoncement qui sert de cuisine, et tu sors deux verres d’un placard. Deux verres Hello Kitty, parce que ta gosse refuse de boire dans autre chose que ça. T’as assez bu pour ce soir, mais y’a matière à célébrer. Alors tu sors un vin bon marché et tu tends un verre plein à Raf. Un sourire illumine tes traits quand tu poses tes prunelles dans les siennes. “Est-ce que tu vas te décider à me dire comment ça s’est passé ?” t’as été patiente. D’un silence de mort, même. Tu t'assois sur l’une des deux chaises de bar le long du comptoir de cuisine, et tu sirotes ton verre de vin, tes yeux rivés sur lui.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyLun 18 Juin - 20:50

Quelques mots échangés, un entretien plutôt sommaire puisqu’il te demande de n’être que le gars qui fout dehors. Pas besoin d’un bac +5, tfaçon tu ne l’as même pas. Une poignée de main pour sceller l’accord, il te promet un contrat à durée déterminé que tu viendras signer dès le lendemain. Le gars ne veut pas encore savoir plus, il a l’air pressé de retrouver son antre, alors il te laisse là et toi t’es bien déterminé à partir maintenant sans attendre. Tu étais certain qu’elle t’attendrait, elle a obéi et tu la retrouves à la sortie du club. Vous échangez quelques mots brefs avant de vous diriger mécaniquement vers l’arrêt de bus. T’as la honte de ne pas pouvoir la ramener, même si dans la cité c’est monnaie courante, ta bécane te manque. Tu passes vite à autre chose en la détaillant sous les lumières nocturnes. Y’a cette rage qui monte de la savoir sortir la nuit habillé de ce tissu serré. T’en viens à préférer le peignoir en soie de tout à l’heure. T’aimerais lui gueuler que ça te plaît pas, mais tu la fermes pour une fois, t’es trop fatigué émotionnellement. Les rues défilent sous vos yeux et vos bouches muettes, t’as juste envie de souffler, faire baisser la tension par n’importe quelle moyen, alors tu ne la regarde pas durant un long moment. Trop long sûrement car son silence dure à son tour. C’est pesant, mais tu passes à autre chose quand vous arrivez chez vous. Vous marchez encore jusqu’à chopin, ça te rappelle encore des souvenirs quand tu redécouvre cette cage d’escaliers en ruine. Plusieurs étages avant d’arriver dans son appart, tu ne réfléchis plus par fatigue ou juste parce que tu ne veux pas la laisser seule tant qu’elle ne se sera pas changé, t’en sais rien. Comme si c’était normal que tu la suives jusqu’au bout. Elle ouvre en prétextant ne pas avoir prévu de recevoir, tu hausses les épaules cars tu t’en moques. T’es quand même choqué au fond de voir ces affaires de gosse joncher le sol, c’est plus comme avec ses parents c’est sur. Tu manques de marcher sur des trucs, t’esquives en la suivant vers la cuisine. Elle te sert un verre, toi t’as plutôt envie de manger mais t’as plus envie de râler pour le moment. Je commence mardi. dans quatre jours exactement mais toi tu ne penses qua la paye de fin de mois. Ça ne devrait pas être compliqué de jouer les gros bras. On verra si ça me convient. Au moins j’pourrais vérifier qu’tu sortes plus habillée comme ça. tu hoches la tête dans sa direction avant de boire une gorgée, accompagné d’un léger étonnement quand tu vois le dessin rose bonbon marqué sur le verre entre tes doigts. J'espère que t’allais pas là-bas pour draguer. maintenant c’est mort.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyLun 18 Juin - 21:32


T’aurais une chaise vide en face de toi, ça changerait pas grand chose. T’as le sentiment qu’il fait toujours la gueule, Raf. T’avais pourtant l’impression qu’il était passé à autre chose, quand il avait quitté le salon privé en déposant un baiser sur tes lèvres. Mais devant son silence de plomb et ses coups d’oeil en coin, t’avais commencé à douter. Maintenant, t’en es certaine. Ca commence par une phrase simple. Une banalité, toi qui t’attendait à un peu plus de démonstration d’euphorie. Des mois qu’il cherche, et tu lui trouves un job. Pas un merci. Pas un sourire, même. Tu dis rien, mais tu l’as un peu en travers de la gorge. T’as pas fait ça par bonté d’âme, même si tu veux qu’il redresse la barre. T’avais aussi envie de l’avoir un peu plus près de toi. Comme un prétexte à vos rencontres, tu avais décidé de forcer le destin. Le doute t’assaille, à présent. T’es pas certaine de pouvoir supporter ses reproches et ses sautes d’humeur. Tu relativises en te disant qu’il sera à son poste, et toi au tiens. Quand il passe aux critiques, tu sens ta patience en prendre un coup. T’as envie de lui balancer ton verre en pleine tête, mais tu te contentes d’un regard assassin. “T’es venu jusque chez moi pour me traiter de pute ?” Tu es choquée, et ça s’entend. Tu commences à regretter amèrement de l’avoir laissé rentrer. Ici, c’est chez toi. Petit et miteux, mais c’est ta baraque. Tu veux pouvoir y vivre selon tes règles, tes choix. Pas qu’on te descende sur ta manière de vivre. Tu vois rouge, Vera. T’acceptes pas ses critiques, parce qu’il t’a toujours connue vêtue comme ça. Il sait que t’as pas froid aux yeux, que t’aimes bien jouer la provoc. T’étais comme ça avant de lui ouvrir tes cuisses. Avant la taule, avant tout le reste. Tu comprends pas pourquoi c’est maintenant que ça pose problème. “T'as juste le droit de m'enlever mes fringues, Raf. T'as rien à dire sur ma garde-robe.” Tu déposes ton verre un peu brutalement sur le coin de ton bar, et tu dégages de ton tabouret pour réduire la distance entre vous. Il te dépasse largement, mais t’as dans le regard une hargne qui indique que tu ne plieras pas. “Et une bonne fois pour toutes: c’est mon boulot, là-bas. J’me fous à poil pour récupérer leur fric, s’ils veulent aller plus loin, c’est justement là que t'interviens.” T’ajoutes un juron et tu contournes le comptoir. Tu attrapes un paquet de clope à côté du micro onde et t’allumes ta cancerette en tournant à moitié le dos à Raf. T’en es à espérer qu’il soit plus là quand tu te retourneras. Mais un coup d’oeil en arrière et tu vois qu’il est toujours là. Tu soupires, ouvre la fenêtre pour y recracher la fumée qui s’échappe de tes poumons. Et sans un regard pour lui, tu balances. “T’as qu’à rentrer chez ta mère, si ce que je fais ça te plait pas.” et rester avec maman pour toujours, bouffer ses petites soupes et mettre tes pieds dans tes petits chaussons pour pas rayer le parquet. Si c’est une femme au foyer, qu’il cherche, il a pas frappé à la bonne porte, Raf. Il savait à quel genre de fille il se frottait, y’a des années. Tu veux bien tempérer tes ardeurs, te faire plus douce quand il s’empare de toi, mais tu changeras jamais pour un homme. Pas même pour lui. Tu restes dos à lui. Pour toi, la conversation est finie.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyMar 19 Juin - 20:18

T’as du mal à réaliser la situation, même toi tu finis par regretter les paroles dites trop rapidement. Elle te doit rien et elle te le fait comprendre, ça te fait chier mais c’est vrai. Parce qu’on fond c’est pareil qu’avant, d’la baise et aucune attache. Putain t’as changé Raf, pas en bien apparemment. Trop pressant, tu sais pas si c’est la fatigue qui parle et vraiment ce que tu penses de sa tenue. T’aimerais changer les actions passer, prendre la chose d’un autre côté. Avant, t’étais fier de l’avoir à ton bras, même habillé comme ça. Pourquoi ça changerait aujourd’hui ? Y’a cette événement à laquelle t’as du mal à poser des mots. C’est comme si tu te prenais une porte en pleine gueule, ça se referme sur toi parce que tu l’as mérité tu le sais. C’était plus fort que toi. Toute cette colère en toi qui ne part pas, toujours présente et grouillante dans le fond de ton ventre. La déraison et l’envie de te barrer avant que ça parte en couilles. Tu prends une grande respiration, ton souffle s’entend jusqu’au coin de la pièce. Tu voudrais lui dire plein de choses sauf que les mots ne sortent pas, rien qui ne trahirait pas ta gorge qui se noue à chaque fois qu’elle te défie ou te tournes le dos. Tu t’en fous de ce qu’il a autour, les verres hello kitty où les jouets sous tes baskets tu ne les retiens même pas. Y’a de ces putains de manières et la hargne qu’elle met dans ses expressions pour te foutre en l’air. Elle est chez elle, dominante mère qui redevient plus humaine sous la lumière blafarde. Les néons ont disparues comme leurs masques, ils se retrouvent tout les deux dans un endroit normal, comme des gens normaux qui ne savent pas se comporter ainsi. Elle ne te doit rien et te le fais bien comprendre, c’est légitime. Toi, tu restes quelques minutes planté sur ta chaise et ça te rappelle la prison, un état second, une réflexion intense. Des faiblesses que tu ne montrais pas avant, mais t’as changé Raf et même elle, elle le ressent alors que vous êtes devenus presque inconnus au fil des mois. C’était y’a pas si longtemps, mais tout à changé et ça te bouffe de voir la distance qui s’opère entre vous jusqu’à part une simple réplique.
Seulement après, tu veux effacer ce moment, prendre la chose autrement. C’était juste un moment d’égarement tu te dis, t’espère que ça ne reviendra pas mais t’es pas certain. Alors tu finis pas te lever de ta chaise pour te diriger vers elle lentement, ta main frotte légèrement ton visage pour te réveiller avant de se poser sur sa taille une fois arriver près d’elle. Tes bras l’entourent au niveau du ventre et ton menton se pose dans le creux de son cou en respirant les effluves de son parfum. Tu sais qu’elle ne te dégagera pas malgré la dispute. T’en profite pour te faire pardonner sans un mot parce que dire pardon toi, tu sais pas faire ou tu ne veux pas. J’te protégerai. c’est dit pas trop fort pour qu’elle soit la seule a l’entendre et éviter de passer pour un canard. Un ton sûr sans être trop cajoleur, c’est plus un fait qu’une promesse. Tu veux pas rentrer chez ta mère, pas maintenant que tu l’as retrouvé et que son appartement semble vidé de toute trace mineure. J’ai pas envie de rentrer, à part si tu veux que je te laisse. pour une fois tu sembles lui laisser le choix, pendant que ta bouche s’approprie à nouveau sa peau en la caressant. Dure soirée, elle mériterai un peu de leste pour finir la nuit.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyMar 19 Juin - 21:46


Ton orgueil veut qu’il parte, mais tout le reste de ton être le supplie de ne pas le faire. T’es encore trahie par une partie de toi, celle qui répond à ses caresses et à ses baisers. Alors tu n’oses pas lui dire clairement de foutre le camp, parce que cette voix dans ta tête te l’interdit. Tu lui soumets un choix, à Raf, parce que cette décision, tu n’en es pas capable. Malgré la colère qui t'étreins et l’injustice de ses paroles, tu ne sais toujours pas comment rompre la distance. Tu sens qu’il s’approche, et plutôt que de lutter contre sa présence, tu écrases ta cigarette dans un cendrier débordant de mégots. Tu as une idée sur la suite des événements, tu sais qu’il voudra pardonner ses paroles. Raf ne formule jamais d’excuses, il les laisse deviner autrement. Ses mains glissent sur ton ventre avant qu’il ne t’enlace, et tu sens son souffle sur ta nuque. Tu fermes les yeux, pour mieux t’impregner de sa présence derrière toi, goutter chaque fibre de sa peau contre la tienne. Tu devrais le repousser, pour lui montrer que tout ceci est trop facile. Mais t’as pas envie d’une nouvelle dispute, surtout qu’il te laisse gagner celle ci. D’instinct, tes mains descendent ses avant-bras pour se poser contre les siennes. Tu glisses ses doigts entre les tiens, et tournes ta tête pour embrasser le bord de ses lèvres, tandis qu’il pose son menton au creux de ton cou. Tu souris à sa promesse, rassurée qu’il se soit apaisé. Tu ne sais plus, pourtant, si la colère chez lui est momentanée, ou toujours enfouie quelque part. Tu dois admettre qu’il n’y a plus que quand vos corps sont emmêlés que vous vous connaissez encore. C’est assez, pourtant, pour créer l’accoutumance, et hocher la tête pour refuser qu’il parte. Ses lèvres jouent avec ta peau, et un frisson te parcoure l’échine. Plus que jamais, c’est ici qu’est sa place, près de toi. “Reste” c’est la deuxième fois ce soir que tu le supplies de ne pas partir. Mais le ton est bien différent. Cette fois, c’est une invitation, un murmure qui s’échappe de tes lèvres tandis que tu resserres l’étreinte de ses bras autour de ta taille. Ce moment pourrait durer des heures que tu n’y trouverais rien à redire. Pourtant, tu tournes sur toi-même, les mains de Raf à présent au creux de ton dos, tandis que tu lui fais face à présent. Tes yeux plongent dans les siens et pendant quelques secondes, il n’y a rien de plus que vos regards l’un sur l’autre. Ce silence qui vous enveloppe, cet instant de calme au milieu d’une nuit chaotique, tu en savoures chaque seconde. Ta main s’aventure à l’arrière de la nuque de Raf, avant que tu ne te hisses sur la pointe de tes pieds pour saisir ses lèvres. Ta respiration s’accélère tandis que tu renforces l’étreinte de ta poitrine contre son torse et que tu penches sa tête vers toi. Tu lâches ses lèvres, l’embrasse au coin de la joue, et mordille le lobe de son oreille droite, avant d'y glisser quelques murmures. “J'veux m’endormir dans tes bras, comme avant.” t’as la nostalgie de l’ancien temps, où tout était plus facile. Tu réfléchissais moins, alors. Tu prenais sa présence pour acquise, ses nuits auprès de toi comme une routine faite pour durer. Tu sais à présent que tout peut s’arrêter. Ces nuits sans lui, tu n’en veux plus. Tes lèvres délaissent son oreille pour descendre contre son cou, tu multiplies les baisers sans jamais t’attarder deux fois au même endroit. Comme si tu voulais goûter le moindre recoin de son cou, la moindre parcelle de peau dont on t’a privé pendant deux ans. Quand tu cesses de l’embrasse, c’est pour mieux te lover contre lui, tes bras autour de sa nuque, ton front posé tout contre son torse. Tu te souviens d’une confidence glissée à ton oreille après vos ébats. Et comme un écho dans le lointain, tu rends la pareille à sa déclaration. “Tu m’as manqué” Une part de lui te manque encore. Tu penses à ceux que vous étiez, et à ceux que vous êtes devenus. Une part de peur qui ne s’en va pas, une boule au creux de ton estomac. La crainte que rien ne soit plus jamais pareil. D’un souffle, tu lui confis tes doutes. “Est-ce qu’on est plus bon qu’à ça ? S’engueuler, et se réconcilier sur l’oreiller ?” Tu veux pas de sa réponse, elle t’effraie autant que la question. T’as peur que l’un de vous ait une prise de conscience. La brutale apparition, certitude que vos chemins doivent se séparer. T’es pas prête à lui dire adieu.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyJeu 21 Juin - 9:46

la distance se réduit pour mieux vous consumer, relier vos corps après s'être battus. c'est ainsi que vous vivrez à présent ? elle te prie de rester sous les caresses que tu lui assènes, la douleur de la séparation s'évapore à chaque baiser posé dans son cou. facile à saisir comme la fleur qu'elle était à l'époque, tu retrouves par moment vos étreintes brûlantes sans pour autant ne pas voir les prémisses de cet avenir incertain. “J'veux m’endormir dans tes bras, comme avant.” ces mots qui font échos à tes pensées, tu regardes au loin le paysage rural à travers la fenêtre sans te sentir plus libre qu'en prison. toujours cette impression de déjà vu qui revient chaque seconde et tu te demandes presque si il s'agit véritablement de ce qu'il te faut. t'es paumé depuis, tu sais pas si tu dois partir ou rester. t'étais sur le point de partir sans en avoir les moyens, mais elle est revenu dans ta vie et à tout chamboulé. un job, une gamine, un appart, son odeur, rien n'est plus pareil alors pourquoi parler d'avant ? tu flippes à l'idée que votre relation ne soit plus la même, mais tu sais que tu dois te reconstruire dans autre chose que le chaos que t'as laissé derrière toi.
elle fume dans l'appartement et toi t'as pas osé, tu préfère remplir tes poumons de son parfum pour le moment pour en profiter jusqu'à ton départ. tu lui as manqué, elle t'a manqué, pourquoi ça ne pourrait pas être plus simple que ça ? tu voudrais mettre toutes ces pensées de côtés, y'a eu trop de choses pour ce soir. t'as retrouvé son corps déjà tu pourrais t'en contenter. même si tu vois son âme venir tout aussi rapidement vers toi en l'écoutant dire ces mots-là. des mots pas innocents qui veulent tout et rien dire en même temps. c'est beau, mais ça ne vous ressemble pas, même si tu les pense vraiment. pour l'instant tu ne réalises pas pour la gosse, juste des jouets qui jonchent le sol, mais pas de troisième humain dans la pièce, juste vous devant à vous doutes et pêchés. “Est-ce qu’on est plus bon qu’à ça ? S’engueuler, et se réconcilier sur l’oreiller ?” le souffle t'échappe, un instant de latence dans lequel tu semble te perdre en la regardant droit dans les yeux. elle s'est retourné pour te faire face alors que tu vois la peur envahir ses yeux. pas une peur scolaire évidemment, celle qui vient du font de la gorge et qui fait trembler la voix. sauf que t'es incapable de l'aider, qu'tu trouves aucunes solutions là maintenant à son problème parce que t'es dans la même suspicion. j'en sais rien vee. tu hoches la tête négativement. tu veux pas répondre ouvertement à la question parce que t'as encore son autre phrase dans la tête.
tu sais pas plus qu'elle ce dont t'as besoin, t'as passé ta vie à la gâcher, elle était ton seul remède malgré les multiples frasques et tu viens seulement de t'en rendre compte. une sorte de pilier sur lequel t'as toujours pu compter, sauf en prison. elle pourrait faire la même chose du jour au lendemain non ? tu ne pourrais pas le supporter une deuxième fois. c'est ce qu'on a toujours fait, mais y'a plein de choses qui ont changé. dans vos vies, dans vos caractères. peut-être que oui, vous n'êtes vouez qu'à ça finalement, mais tant qu'elle ne te dira pas ouvertement ce qu'elle souhaite, t'oseras jamais rien faire. tes mains dans son dos, tu l'approche un peu plus de toi. la nuit a été longue, tu sens aussi ce fourmillement dans tes doigts. j'crois qu'on a assez parlé pour ce soir, on va se coucher. déterminé, l'œil cherchant la chambre sans la trouver. il finit par comprendre qu'ils dormiront ici ce soir et que ce soit dans un matelas ou par terre, tout lui conviendra.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyJeu 21 Juin - 17:50


Tu savoures ses bras autour de toi, l'odeur de son parfum qui se dissipe dans le tiens. Il t'a manqué. Tu l'as avoué, maintenant, et tu ne penses plus qu'à ces années de silence que tu lui as imposé. Bien sûr, tu aurais voulu le voir. Mais le ventre arrondi de celle qu'il ne pouvait avoir entre les murs de sa prison, c'était trop te demander. Tu voulais être égoïste, alors. Garder ce bébé pour toi seule, assumer juste ce qu'il faut pour garder la tête hors de l'eau. En cet instant, tu devrais penser à ta gosse. A murmurer à Rafaël la vérité sur sa paternité. Mais malgré les jouets qui peuplent l'appartement, tu n'as pas une pensée pour elle. Il n'y a que Raf et toi. Comme avant. Demain, tu auras honte d'avoir ainsi oublié le résultat de vos ébats, de cet amour que tu ne dis pas. Tu embrasseras deux fois plus la gamine pour compenser le fait que le temps d'une nuit, tu as fait comme si la môme n'existait pas. En attendant, tu serres son père dans tes bras, comme si le lâcher était prendre le risque de ne plus le retrouver. Tu aurais voulu qu'il te rassure, mais ses mots ne sont que l'écho de tes doutes. Tu voudrais du courage, aussi, celui d'avouer ce qu'il fait naître en toi, cette passion dévorante, ce besoin vital d'être auprès de lui. Mais tu dis rien, parce que t'es persuadée que d'une façon ou d'une autre, tu finiras par tout détruire. Y'a plein de choses qui ont changé, comme il dit. A commencer par vous. Lui, cassé par la taule, toi, abîmée par la vie. T'as peur de lui avouer toutes tes vérités, parce que tu sais qu'il n'est pas prêt. Il a du mal à se trouver, Raf, et toi tu pourrais lui imposer une vie qu'il n'a pas cherché. Une gamine qu'il n'a pas réclamé. Tu la fermes, et ça t'arrange. Mais plus le mensonge persiste, plus il te semble impossible d'éviter la chute. "Je sais" que tu lui réponds simplement. Philosophe, pourtant. "Mais toi et moi, ça, ça change pas." t'as beau être une autre, t'as besoin de Raf comme on a besoin d'oxygène. C'est la seule variable qui n'a pas changé. Tu portes un baiser sur ses lèvres, comme une conclusion toute tracée à l'aveu à peine prononcé. Tu t'avances pas plus dans tes élucubrations. Il devine à demi mots tous les non dits qui sont derrière. Il sait qu'en dépit de vos erreurs et de vos jalousies, de vos moments d'absences et de toutes ces peines inutiles que vous vous infligez l'un à l'autre, t'as pour lui plus d'amour que tu n'en as jamais eu pour personne. Il sait, ou du moins, tu l'espères. Tu acquiesces quand il tourne la page. A regrets tu t'écartes de lui et t'avances vers le canapé. Tu le soulèves et fais basculer le dossier dans un grincement qui révèle l'usure du mobilier. Du coffre d'en dessous, tu sors une couette et deux oreillers. "Ton lit te manque, maintenant, pas vrai ?" tu le glisses dans un sourire, bien heureuse qu'il soit toujours à tes côtés. "Je reviens" tu t'excuses un instant, t'enfonce dans l'étroit couloir qui mène à la salle de bain et la chambre de ta fille. Une courte toilette, de quoi ôter l'odeur de cigarette qui t'entoure, et te rendre un peu plus présentable pour ta taie d'oreiller. Tu reviens dans la pièce principale, vêtue de tes seuls sous vêtements. Appuyée contre l'embrasure de la porte, tu l'observes d'un sourire bienveillant. Tu sais pas vraiment ce qu'il attend de toi, Raf. Il se dit épuisé et tu veux bien le croire sur parole. Mais est-ce simplement ses mots qui ne veulent plus sortir, ou est-ce tout son corps qui l'abandonne ce soir ? Ce qu'il a derrière la tête t'échappe complètement, au fond. Alors t'attends un signe, parce que ce qu'il voudra, tu le voudras. La vérité c'est qu'avec lui, à la fin, ça marche toujours comme ça.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyJeu 21 Juin - 22:41

la détente est longue, vos bouches ne peuvent s'empêcher de se rejoindre à plusieurs moments, des instants intenses dont tu savoures chaque seconde. c'est ton corps qui souhaite rattraper le temps perdu, aller de l'avant tant le passé vous a abimé. tu n'es sûr de rien à cette instant, sauf peut-être que tu veux rester ici, avec elle, ses bras autour de toi, ses sourires timides et la douceur de ses gestes. sa peau fond sous tes doigts pour mieux s'en imprégner, elle succède et dépose sa trace comme auparavant, d'un naturel aussi simple qu'excitant. t'as cette expression sur le visage, celle qui te rendrait presque trop doux, un truc que t'avais pas derrière les barreaux ou tu faisais tout pour échapper au monde à l'intérieur. tu te souviens avoir socialisé parfois, mais ce qui t'as manqué le plus en fait, c'était tout simplement la candeur des femmes. une drogue vicieuse dans laquelle chaque homme ne peut tomber. c'est sûrement ça l'effet qu'elle te fait vera. tu ne pense qu'au moment présent, malgré la pluie qui commence à tomber dehors, la lumière de la cité qui clignote. y'a plus que cette bulle dans laquelle vous vous enlacez, sans que personne ne s'aperçoive de ce qu'il se passe juste à côté. c'est presque trop doux pour toi, est-ce que tu le mérites vraiment ? cette femme là, qui lance des belles phrases, de celles qu'on veut entendre pour se rassurer. et puis toi qui fait de même sans penser à demain et à ces promesses que tu ne pourras pas tenir. enfin t'en sais rien. c'est difficile pour toi d'être sur tous les fronts, et au fond ce que tu détesterais le plus serait de la décevoir. elle et toi, ça change pas qu'elle avoue après tes dires. c'est presque irréel, t'as du mal à te le dire même si c'est ce que tu veux sans l'avouer. alors pourquoi perdre du temps ? tu poses ton front contre le sien en te baissant, puis tu relèves la tête pour l'embrasser sur le front, comme avant. puis elle quitte tes bras dans un mouvement lent et se diriger vers le canapé qu'elle déplie en souriant. une remarque et c'est toi qui esquisse un rictus. j'dormirais par terre si il le fallait. mais ça, elle le sait déjà, vous l'avez même déjà fait lors de soirées improvisées. bon souvenirs, toujours fourrés dans la sac de couchage de l'autre. putain qu'est-ce que t'aimerais être aussi inconscient qu'à l'époque. vingt-sept ans et t'es toujours à squatter chez la madré. y'en a marre. et pendant que tu cogites, elle s'esquisse de la pièce et tu peux pas t'empêcher de la regarder s'en aller. ça te fait toujours le même effet.
en attendant, tu t'installes, affaire posées négligemment sur un meuble à côté. la fatigue glissant jusqu'à tes paupières, tu te poses contre un oreiller à demi couché. c'était sans compter son retour, ses yeux enchanteurs et sa tenue presque appropriée. tes mains se posent contre tes yeux avant d'ajouter. putain, j'savais plus qu'elle effet ça faisait. comment rester à côté sans vouloir la toucher ? c'est plus le même contexte, c'est presque plus réel que tout à l'heure au club. c'est moins éclairé, mais t'as l'impression que c'est beaucoup plus solaire bizarrement. moins "spectacle", plus vrai. le naturel c'est ce qui lui va le mieux, mais tu sais pas si tu lui as déjà dit ça. tu t'réveilles quand cinq minutes avant tu tombais. ta main se lève vers elle pour l'inviter à te rejoindre. viens. c'est fait. tu veux la toucher de plus près, tu sens déjà le parfum délicat de son bain qui émane dans toute la pièce. clairement trop romantique pour toi, tu fais l'gamin en souriant comme un ado presque adulte, comme avant quand elle arrivait dans la pièce et qu'tu mattais ses seins en secret au début. tu veux pas l'abimer, mais t'as du mal à faire dans la coutume ordinaire.

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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyJeu 21 Juin - 23:39

Certaines fois, tu voudrais lui donner des mon amour ou des bébé. Ce genre de mots doux qui vous ont toujours fait marrer chez les autres. Ce genre de couple que vous refusiez d’être, ces gens qui s’aiment et qui l’admettent. Vous les trouviez ringards, engoncés dans leur routine, prisonniers de leur romance. Mais dans ces moments complices où ton corps cherche la présence du sien, où vos voix se font murmures et la quiétude vous cueille tous les deux, tu te surprends à penser ces mots. Tu les tais, parce que tu n’es pas sa copine et qu’il n’est pas ton mec. Vous vous appartenez l’un l’autre, de ce genre de contrat dont on ne dit pas le nom. C’est pas un couple, mais ça y ressemble. Et ça t’interdit de jouer à celle que tu n’es pas. Alors tu ravales tes phrases clichées, et tu te contentes des gestes tendres. Chaque appel de sa part à rapprocher vos chairs, tu les saisis comme autant d’occasion de l’avoir près de toi. Alors quand il tend sa main pour t’inviter à le rejoindre, tu l’acceptes sans réfléchir, ce même sourire idiot qu’il arbore prenant place sur tes traits. T’as l’air candide, presque naïve. Une plénitude que tu n’avais pas atteint depuis un bail. Pas même dans ce salon privé où tu l’as entrainé. Là, c’est autre chose. C’est une osmose totale. Comme avant. Tu n’as cessé de le dire, que tu voulais retrouver ce passé. Ca n’était pas au milieu de cette pièce aux lumières tamisées que tu allais renouer avec ceux que vous étiez. Non, il fallait un terrain familier. S’il n’a jamais connu cet appart, il a pourtant un air de déjà vu. Un salon, lui, toi. Quelques photos de famille et un lit trop bruyant. Ca résume des années de vous, un passé révolu qui pourtant reprend vie. T’as l’impression de décrocher le graal quand ta main se glisse dans la sienne. Un genou sur le lit, puis un autre, et tu glisses jusqu’à lui pour multiplier les baisers chastes. Son cou, sa joue. Et sa bouche dont tu t’empares, ces lèvres que tu mordilles pour faire monter la température. Ta main dirige la sienne jusqu’au bas de ton dos. Juste un instant, car déjà, tu abandonnes ses lèvres pour descendre plus bas. Son menton, sa nuque. Et plus bas encore. Son torse, le bas de son ventre. Tes mains accompagnent ta progression alors que tu distribues des caresses toujours plus audacieuses. Toujours plus bas. L’une prend les devants, et c’est bientôt contre sa virilité naissante qu’elle se heurte. Tu sens l’excitation qui commence à s’emparer de son membre, et tu poursuis ta descente avec la ferme intention de l’aider à s’épanouir. Arrivée à hauteur, tu t’arrêtes. Les yeux vers lui, allongé. Un instant, juste une seconde où deux. Il sait la suite à venir, et tu joues de l’attente pour faire durer le plaisir. Un rire qui s’étouffe au coin de tes lèvres, et ces dernières qui viennent se poser sur le membre de ton amant. Tu goûtes à sa peau avec gourmandise, laissant ta langue s’aventurer plus avant. Ta main glisse contre sa verge et tu sens cette dernière grandir sous le poids de tes caresses. Ton regard cherche à capter le sien, à lire le plaisir que tu veux y voir prendre place. Tu t’arrêtes pas de l’aimer plus fort dans chaque geste que tu fais pour voir croître son plaisir. Vous n’êtes jamais plus généreux l’un pour l’autre que quand vos corps s’unissent...
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyLun 25 Juin - 16:20

la vérité, elle est trop belle pour toi. l'incandescence même alors que tu ne faisais que rêver d'corps improbables pour te soulager en prison. c'était pas le bagne non plus, mais putain t'en as chier pendant deux ans pour trouver de quoi pêcher encore un peu. tu t'es rattrapé en sortant, mais là on passe à un autre stade. au délà de la connaitre par cœur auparavant, t'as l'impression de découvrir une autre femme, bien plus sûre d'elle, plus assurée dans une tenue aussi délicate. avant, tu la baisais par pure plaisir, parce que c'était votre truc et que vous vous contentiez de cette relation sans réels sentiments. un queutard peut-être, t'as même trompée ta dernière meuf, mais c'était rien à côté de ça. là, devant tes yeux. et ce sourire que tu retrouves, le même qu'avant celui-là et ça te réconforte. t'as l'air d'un gosse, tout paraît plus réel. elle sent bon c'est dingue, t'es nul pour reconnaitre les parfums même quand elle s'approche pour t'embrasser. tu lui rends ses caresses, menace sa peau tout en laissant l'engourdissement de tes muscles t'enfoncer dans le matelas. tu la laisses faire, ce sourire toujours aux bords des lèvres, tu mords ta lèvre inférieure en la regardant descendre toujours plus bas, toujours plus proche de toi. tu laisses l'envie t'envahir avec une assurance certaine, elle te regarde prête à l'assaut sans que tu ne sois capable de l'arrêter. non, rien ne te ferais la dévier de son chemin, tu redresses ta nuque alors que vos regards se croisent. t'es déjà soumis à ses gestes avant même de la voir effleurer ta virilité de ses mains et bientôt sa bouche. tu faiblis, ton corps s’abandonne totalement entre ses doigts experts en grondant de plaisir. ta main se glisse dans ses cheveux par réflexe pour accompagner l’action, profiter de la sensation jusqu’au bout. quelques mots salaces se frayent un chemin entre tes dents serrés, le souffle devient court alors qu’elle continue. elle est généreuse et envoûtante, une symbiose entre vos peaux que tu retrouves avec un plaisir que tu ne peux cacher, elle te ferait bander juste avec un sourire c’est certain. la prouesse de te faire l’aimer encore plus, éveiller tes pires faiblesses pour capter entièrement ton attention. ses gestes s’accélèrent et t’as envie d’hurler ou même de blasphémer tant l’émotion grandit, ça sort sans vraiment le faire et tu presses ta main sur sa tête pour l’inviter à continuer toujours plus loin. t’aimerais faire l’égoïste, c’était sans compter le désir qui te pousse à retrouver la proximité de son corps contre toi. grimpe sur moi. que tu ordonnes avant qu’il ne soit trop tard.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyLun 25 Juin - 19:57


Sa main glisse sur tes cheveux et prend place à l’arrière de ton crâne. Tu sens la pression qui se renforce, le geste qui accompagne tes mouvements. Tu laisses faire, soumise à son désir, ravie des grognements qu’il étouffe devant tes assauts répétés. Comme une invitation à te montrer plus audacieuse, tu joues avec son membre au son de ses soupirs d’extase. Tu le sens perdre pieds avec la réalité, goûter au plaisir que tes gestes lui procurent. Et puis il se contracte, sa main t’invite à aller plus loin, et ses cris étouffés t’encouragent à continuer. Pourtant, il relâche la pression, et tu lèves les yeux vers lui sans pour autant cesser ton manège. Tu sais qu’il n’était pas loin de goûter à l’ivresse, alors tu devines ce qui a pu le pousser à y renoncer. Sage, tu obtempères à ses ordres. Adroite, tu retires rapidement le tissu qui couvre encore ta féminité, et tu balances ta culotte là où traînent les affaires de Raf. Seul ton soutien-gorge est en place, mais tes pensées n’y songent pas un instant. Tu n’as d’yeux que pour lui et le plaisir qu’il te promet. Ta main caresse toujours son membre, tes yeux ne lâche pas les siens. Tu ne fais plus durer l’attente, cette fois, tu n’en es plus capable. Tu as envie de lui autant qu’il a envie de toi. C’est chimique, son parfum t’obsède. Sa bouche, son cou. Tout son être, à dire vrai. Jusqu’à ce sexe qui se dresse, et que tu diriges jusqu’entre tes cuisses. Un gémissement t’échappe dès les premiers contacts, et tu saisis ses mains pour les placer contre tes hanches. Tu te courbes légèrement vers l’arrière, une main posée sur sa cuisse pour maintenir l’équilibre. Bientôt, vos corps sont unis dans une série de vas et viens. Le lit grince à chacun de tes mouvements. Tu donnes l’impression que vous êtes seuls au monde, ignorant les voisins qui peuvent vous entendre. Tu n’as plus la peur d’être découverte, qu’une porte s’ouvre au milieu du nightclub. Il n’y a que lui, toi, et ce plaisir mutuel que tu ne tais plus. Son nom t’échappe à plusieurs reprises, comme un murmure pour le supplier de tenir encore un peu. Tu veux pas que ça cesse, jamais. Tu rouvres tes yeux clos, te redresse sans pour autant rompre votre étreinte charnelle. Et d’une voix brisée, tu supplies, tes bras tendus vers lui. “Viens” tu veux l’embrasser, coller ta poitrine contre sa peau, sentir son souffle, mélanger ta sueur à la sienne. Vos corps ne font plus qu’un, et pourtant tu le trouves terriblement loin. T’as besoin de son contact pour profiter pleinement de vos ébats. Dans un coin de ta tête, y’a mille mots qui se pressent. Des déclarations pour lui avouer à quel point tu l’aimes quand il est contre toi. Mais rien que des murmures de plaisir, quelques jurons pour accompagner les siens. Et son nom répété à la folie, parce qu’il n’y a que lui qui puisse t’inspirer cette passion. Tu accélères la cadence quand tu le sens venir à toi, tu veux qu’il sente les frissons qui naissent au creux de ton échine, la sueur qu’il fait perler sur ton front, les tremblements qui t’assaillent à chacune des fois où sa virilité s’enfonce entre tes cuisses. Tu peux pas lui dire que tu l’aimes, mais tu veux toujours lui faire comprendre. Tu l’aimes, putain. Tu l’aimes aussi fort que ce cri que tu pousses en sentant l’orgasme naissant.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyMar 26 Juin - 9:46

pourtant raf, tu ne vois pas que le simple plaisir à cet instant, t'as la liberté de croire que c'est sa ferveur, son aura, juste elle qui t'fait autant d'effet. c'est pas juste une partie de jambe en l'air, y'a vous derrière cette envie dévastatrice. pourquoi ça te touche quand elle est câline avec toi ? qu'elle porte à ton plaisir autant de fougue même si t'es qu'une animal quand égoïstement tu prends ton plaisir pour acquis. non, tu veux plus que ça au final et ça monte dans le creux de ta gorge comme un souffle brûlant, près à exploser et jaillir de d'entre tes lèvres. ce sentiment, tu te l'interdit depuis si longtemps qu'il a du mal à prendre une forme verbale, il est plus dans les gestes, dans ta façon de la regarder par rapport à une autre. t'as toujours peur de gâcher mais surtout tu ne veux pas la tirer vers le bas, elle a pas besoin d'ça vera. elle a besoin d'être épaulé, d'avoir un gars pour la soutenir dans la situation actuelle et même toi t'es pas capable de te supporter, alors quelqu'un d'autre... enfin plutôt deux personnes. ça te revient comme un boomerang en pleine face alors que c'est pas le moment, vous êtes à l'unisson et sur le point finir en apothéose ce qu'elle a commencé. vos deux corps qui se rejoignent pour ne faire qu'un, t'attrapes ses hanches pour accompagner les mouvements de son bassin. un trop plein qui te fait chanceler quand elle crie son désir pour toi, rien d'plus beau que de la voir faillir entre tes reins avant que ce soit à ton tour. vous deux, tout le monde dirait que c'est évident. tu la touches comme si chaque parcelle de sa peau t'appartenait, les endroits les plus intimes comme tes bras entourant son ventre et ton visage calé contre sa poitrine pour essayer de tempérer ta respiration. tu la sers, sûrement plus fort qu'à l'habitude même si il y avait déjà ce truc en plus avant, aucun de vous n'aurait su le déchiffrer. maintenant, c'est différent, plus énorme de vos retrouvailles, un truc qui dépasse l'entendement et que tu aimerais savoir tant assumer. elle reste là entre tes mains pendant un long moment, quelques caresses pour sceller la tendresse qui traverse tes doigts et pour ne jamais se priver d'étudier tous ses contours. je... mais rien ne sort, presque inaudible, c'est trop lourd, tellement pas toi, est-ce qu'un jour tu oseras ? tu ne sortiras pas un truc bateau de canard, t'as rien d'un mec comme ça elle le sait. tu t'essouffles rien qu'en essayant de trouver les mots suivants pour finalement te raviser en relevant la tête. un presque sourire à son égard avant de poser ta main contre sa nuque pour retrouver le goût de ses lèvres. un baiser intense et expressif que tu lui offres, presque trop rare pour exister.
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MessageSujet: Re: home sweet home (raf)   home sweet home (raf) EmptyMar 26 Juin - 16:17


Ta peau contre la sienne, et tout devient plus simple. C'est une évidence qui, pourtant, t'échappe lorsque vous êtes séparés. C'est le retour des incertitudes, des engueulades, des jalousies maladives. Tout est plus doux quand il t'embrasse, quand ses doigts dessinent des cercles sur ta peau laiteuse. Alors tu veux pas que ça s'arrête, cet instant entre vous. Sa main contre ta nuque, ses baisers que tu savoures comme une promesse d'éternité. Tes cuisses qui se ferment autour de son bas-ventre tandis que tu te décolles de sa virilité. Ton front qui se colle au siens. "Je sais" que tu murmures à sa déclaration. Un mot, et tu sais qu'il ne te donnera pas plus. Et tu résistes pour faire le premier pas, parce que tu as peur de faire fausse route. Qu'aux mots que tu pourrais sortir, il ne réponde que par un haussement d'épaules. Tu supportes pas le rejet. Et venant de lui, ça serait un crime abominable. Vous êtes là, l'un contre l'autre, la respiration saccadée après les efforts consentis. Là, incapables de vous avouer la moindre parcelle de vérité. Ton nez caresse le sien, et tu lui rends son baiser à la saveur si particulière. Tu devines le sens qu'il y a caché derrière, mais tu voudrais qu'il trouve le courage qui te manque. Celui de parler, tout simplement. A regrets, tes bras quittent le tour de son cou, et lentement, tu défais ton soutien-gorge, dernier morceau de tissu qui s'interposait entre ton corps et lui. Aussitôt, tu romps les quelques centimètres qui vous séparaient, ton cœur battant si fort qu'il te semble qu'il peut le sentir. Tu l'embrasses encore, douce et caline, ton pouce dessinant tendrement sur l'os de sa clavicule. Tu veux pas que ce moment s'arrête. Tu trembles de vous savoir séparé au matin. Tu as goûté son retour, et à présent, chaque seconde sans lui te sera intolérable, tu le sais. Pourtant, y'a ta môme, tes boulots, ta vie qui reprend son cours. Une vie où il ne fait que des apparitions, fugaces et trop brèves à ton goût. Alors tu hésites, tu veux qu'il sache que tu n'es pas prête à le laisser partir, mais tu sais pas comment lui dire. "Si on pouvait rester comme ça pour toujours, toi et moi, ça m'irait très bien" un léger sourire qu'il ne doit pas voir, ton visage posé contre le sien. Un geste sur le côté, et tu l’entraînes dans ton sillage quand tu regagnes le matelas. Il repose la tête là où elle se trouvait encore il y a quelques minutes, et tu te blottis contre lui, une main sur son torse et la tête dans le creux de sa nuque. Tu respires presque paisiblement. T'as le sentiment d'être ailleurs, loin de cette cité, de vos embrouilles et de la galère. Et là, tu fermes les yeux, prête à accueillir Morphée. Avec l'envie furieuse d'arrêter le temps pour avoir Raf rien qu'à toi. Pas simplement ce soir, mais tous ceux à venir.
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