![](https://i.imgur.com/EcpgNV4.png) Wheeler Nausicaa feat. Bryden Jenkins | NOM & PRENOM : Wheeler, nom de famille américain. Basique. Nausicaa. Tu t'tapes un foutu prénom d'un titre d'un film d'animation japonaise de Miyazaki et compagnie. Tes parents étaient probablement bourrés quand ils ont choisi ton prénom, tu n'vois pas d'autre solution. DATE & LIEU DE NAISSANCE : 28 Mai 1996 à Seattle ORIGINE & NATIONALITÉ : origine américaine, nationalité française depuis 2 ans STATUT MATRIMONIALE célibataire, poupée brisée. ORIENTATION SEXUELLE : bisexuelle, sans t'en cacher. T'assume, presque pleinement qu'tes goûts sont différents. Que t'aimes une personne pour c'qu'elle est et pas pour son sexe. ACTIVITÉS : (métiers, études, etc...) elle a son petit food-truck dans la banlieue depuis quelques années, deux ans à tout casser. Elle vend des cupcakes, d'la bouffe qu'on retrouverait aux States pour vendre un peu d'rêve américains aux jeunes et vieux d'la banlieue. ADRESSE : Immeuble Beethoven COMPTE BANCAIRE : tu survis grâce à ton food-truck. Papa Maman t'envoie un peu d'argent d'poche aussi quand t'es dans le rouge. CRÉDITS : (avatar, citations, icons, gif) Morrigan pour l'avatar, Therapie Taxi pour le titre de la fiche choix du groupe :(merci de mettre en gras la réponse choisie) 1. Le parfait week-end c'est... ? • Un week-end chez vous, à refaire le monde avec vos potes ■ Un week-end imprévu, organisé le vendredi soir à la va vite. π Un week-end dans votre maison de vacances, à la mer ou à la campagne ◊ Un week-end enfermé à peaufiner votre dernière création
2. Votre agenda est : ■ Inexistant • Raturé, entre les dates des prochaines manifs et celles de vos convocations au tribunal ◊ Des dessins dans la marge, des annotations un peu partout et beaucoup de couleurs pour s'y retrouver. π Electronique et la plupart du temps c'est votre secrétaire qui le gère à votre place
3. En soirée vous êtes... π La star, celui/celle qu'on ne peut pas rater • Celui/celle qui engage les débats ■ Celui/celle qui arrive toujours en retard ou qui annule au dernier moment ◊ Celui/celle qui organise tous les jeux
4. Quand vous hésitez vous ... ■ Faites un tirage au sort, vous n'avez pas le temps pour l'hésitation ◊ Faites un diagramme plein de couleurs pour départager • N'en prenez aucun, vous préférez renoncer plutôt que de regretter votre choix. π Prenez les deux, vous détestez faire des concessions
5. En couple vous êtes... ◊ Audacieux, chaque jour avec vous est un jour nouveau • Celui/Celle qui porte la culotte, vous aimez quand ça file droit ■ Rarement en couple, l'engagement c'est pas pour vous π Romantique, vous êtes prêt à tout pour séduire celui/celle que vous désirez
6. Les autres vous voient comme... ◊ Un ingénieur(e), la solution à nos problèmes ! • Un/Une révolutionnaire, le Che Guevara des temps modernes ■ Un(e) rêveur(euse), avec vous il plane un air de vacances π Une personne intéressante, on boit vos paroles !
7. Vous vous considérez comme : • Révolté(e), observateur(trice) et déterminé(e) π Leader, fort(e) et courageux(euse) ◊ malin(e), altruiste et créatif(ve) ■ sociable, audacieux(euse) et intrépide |
«Tu seras à moi. Et à personne d’autre.» qu’il t’avait dit, rien que pour te provoquer. En volant ta clope que tu venais d’t’allumer à la sortie du collège. Ou lycée. C’est flou dans ta tête.
T’as du mal à en parler. D’lui. D’vous deux. Quand t’y repenses, t’as ton cœur qui se serre.
Cette impression que tu manques d’air.
C’était lui. Ta bouffée d’air.
C’était lui. Ta raison d’vivre.
T’étais qu’une gamine terrible, paumée, petite princesse de Seattle, blondie qu’il t’appelait. Sa blondie.
Tu fumes toujours aujourd’hui. Pour t’souvenir de lui. Comme s’il fumait avec toi.
T’avais même tatoué son prénom au creux d’ta hanche. Pour lui. Pour dire que t’étais à lui.
T’avais 14 ans peut-être. Lui 16 ans.
C’était le mec solitaire et mystérieux dont toutes les filles d’ton âge et parfois plus âgées étaient amoureuses. Elles craquaient toutes pour lui.
Et c’est toi qu’il avait choisi. C’était toi qui avait le droit d’poser tes fesses sur sa bécane à la fin des cours. Sa bécane. C’est la seule chose un peu encombrante que t’as emmené avec toi en France, un caprice fait à tes vieux. Un caprice d’jeune adulte.
Vous deviez grandir ensemble. Vous aviez fait des plans sur la comète tous les deux.
Puis il s’est tué. Il était schizophrène et t’en savais rien. Tu n’t’en étais jamais aperçu et tu t’en es voulu. D’pas avoir vu ses SOS, d’pas avoir vu qu’il n’allait pas bien.
C’est toi. Qui a trouvé son corps chez ses parents. Dans sa chambre. Et du sang partout. Ce jour-là, y’a quelque chose qui s’est brisé.
T’avais dix-huit ans. Ça faisait quatre ans qu’vous étiez ensemble.
T’attendais un gosse. T’attendais son enfant.
Vous deviez avoir une vie ensemble. T’as préféré avorter juste à temps. Parce que tu t’es sentie incapable d’en parler à tes parents. D’pas être irresponsable comme eux l’ont été en choisissant ton prénom. T’as été incapable d’en parler autour de toi. Et t’auras toujours «Luke» marqué à jamais sur ta peau.
Puis t’as essayé d’l’oublier.
C’était pas facile.
Y’avait toujours son prénom sur ta hanche. T’as pas été capable d’l’enlever.
«C’est qui Luke ?» qu’elle te demande d’une voix douce, ses doigts retraçant le prénom sur ta peau nue. Tu frissonnes. Son accent français te fait doucement craquer. Elle est belle ta frenchie.
«Un ex. L’amour de ma vie.» tu lui as répondu, un peu trop honnêtement. «Il est mort.» tu rajoutes rapidement quand tu la vois se vexer.
«Ah...sorry.» Puis vous n’en avez plus parlé. Jamais. Et elle est repartie en France à la fin d’ses vacances. Elle t’as proposé d’la suivre à Paris, qu’elle demanderait à son père d’te laisser bosser dans sa boîte. Ça t’as fait rêver. Un peu.
Et t’es partie à tes 20 ans en France. À Paris. Pour retrouver ta frenchie. T’es partie trop tard. Elle habitait plus Paris. Toi, t’étais paumée. Cette ricaine qui débarque un peu à l’improviste. Pas d’endroit où crécher. Pas d’réel avenir.
T’es partie en banlieue. Avec des jeunes rencontrés en boîte de nuit, parce que t’avais besoin d’te changer les idées. Ils t’ont parlé d’un quartier là-bas. Avec toutes tes économies tu t’es pris un appart, et puis tu t’es lancée dans l’idée d’faire marcher un food-truck. Pour gagner ta vie.
Pour vendre un peu d’rêve américain aux jeunes d’la banlieue, aux vieux. Pour survivre.