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 ana - sun is an empty room.

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MessageSujet: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 0:25

- CARTE D’IDENTITÉ -

LISZKA
ANA

feat. delilah parillo
NOM & PRENOM : ana liszka, deux notes d'une douce mélodie, comme le bruissement des feuilles des arbres, sous les murmures du vent. deux notes discordantes, pourtant, non correspondantes. ana, elle sonne faux. elle ne se reconnaît pas, dans le blues de cette mélodie, elle n'entend qu'une vague sonorité qui n'émerge sur rien, hormis du vide, une sorte de beau néant, le sien. elle n'est ni ana, ni liszka. ce nom polonais la hante, souvenir d'un passé qui s'accroche à sa chair, une vie rêvée oubliée, celle qu'elle voudrait effacer, à jamais. ana, un prénom donnée par un père absent, un fantôme transparent, celui qu'elle cherche désespérément, qu'elle attend, au coeur de son immeuble délabré. elle voudrait bien, parfois, changer d'identité, se changer elle-même, mais elle paraît coincée au coeur de cette mélodie discordante, qui grince dans sa tête, inlassablement.    
DATE & LIEU DE NAISSANCE : est-ce qu'un jour, un nombre, a une réelle importance, un véritable sens ? on lui a dit, étant petite, qu'elle était né un dix décembre, sous les déluges d'une nuit d'hiver. les flocons tombaient du ciel, comme un millier de cristaux d'argents. ils dansaient dans les airs, entre les cris d'une enfant. elle s'est imaginée, cette scène, des millions de fois, elle, ana, venant au monde, à l'existence, dans cette vieille maison en bois, au coeur de turek, la ville oubliée, sous le blizzard de pologne. elle, entourée d'une mère au regard faussement maternel et d'un père, sur le seuil de la porte, percevant ses premiers cris, avant de s'évanouir dans la nuit. il l'a emportée avec lui, il a agrippé son âme et il l'a amené, loin, très loin avec lui. en laissant derrière lui son enfant, sans essence, ni existence. que reste t-il d'ana, dans la ville oubliée de turek ? un spectre ou une ombre, mais pas ana.  
ORIGINE & NATIONALITÉ : ana, elle vient de nulle part et de partout à la fois. elle se dit parfois, venir d'une parcelle de lumière, au milieu des ténèbres, ou serait une parcelle des ténèbres au milieu d'un monde de lumière ? pourtant, dans sa langue, maladroite et incertaine, se décèle sa patrie natale. elle ne peut effacer son passé, il fait partie d'elle, il lui rappelle sans cesse, ce qu'elle a abandonnée, derrière elle. turek, la ville oubliée de tous, et la pologne. elle se souvient de chaque ruelle, de chaque âme en peine, errant entre elles. elle se souvient de tous ses visages, entre les ruines de la ville, qui la rendaient importante. illusion d'une existence. d'où elle vient, tout n'est qu'illusion, désillusion, pure création. ici, paris, la france, la ville, tout est plus brut, plus rude, plus vrai.  
STATUT MATRIMONIALE ana, est seule, comme l'est la lune au coeur de l'univers. elle est aussi comme un soleil, brûlant ardemment, tendant son regard vers les autres, au risque de les embraser, les achever. ana, elle a parfois aimée, de toute son âme, de tout son coeur, sur la route, des visages abandonnés et seuls, comme elle. elle en a embrassée des lèvres et des corps, mais, ce fut toujours elle, qui fut embrasée, achevée, détruite. comme une maison de brique tombant en ruine, sous le poids du temps. elle se souvient de lui, de son visage, et surtout, du goût de ses poings contre sa peau, la violence de son regard et la rudesse de ses baisers. elle se souvient de sa haine envers lui, envers sa propre faiblesse, mortelle. depuis, depuis qu'elle lui a échappée, chaque ruelle est hantée par la peur de le revoir. ana, a peur de son ombre, comme de tout bruit. elle redoute tout baiser, qu'elle associe à un excès de brutalité. elle est un peu brisée, mais personne ne le sait. elle a appris à prétendre, à s'oublier, simplement.
ORIENTATION SEXUELLE : ana, elle aime tout coeur qui bat. elle aime tout corps contre le sien, la rendant un peu plus vivante, un peu plus présente. elle aime tout regard perdu dans le sien, lui rendant son reflet, désespéré. plus que tout, elle aime exister dans le regard des autres, s'ancrer dans leur chair et leur tête, jusqu'à toute perte de raison. elle aime la déraison d'une passion charnelle.
ACTIVITÉS : elle a tout abandonné, derrière elle. depuis, elle est bohème, sur les routes, créant des poèmes dans un carnet poussiéreux. elle dessine aussi, les paysages qui s'incrustent dans son regard. elle joue de sa créativité, elle tend à rendre le monde sous un nouveau regard, celui de son art. mais, on ne vit pas d'art. elle vit comme elle peut, entre différents petits boulots, qui s'ensuivent. elle a tout été, en quelques années, tout, sauf artiste. un jour, peut-être, pourra t-elle vivre sa vie de bohème sous l'élan de son art. en attendant, dans la banlieue de paris, elle cherche de nouveau, un moyen de subsister, quelques jours de plus. ana peut tout faire et peut tout être. sauf elle-même.
ADRESSE : ana, elle s'est perdue dans l'antre d'une cité au nord de paris, là où tout est plus sombre, plus fade, plus tragique. là, où tout est moins cher, plus abordable. elle détonne, entre les murs délabrés et avariés de l'immeuble chopin, celui qui tombe en ruine, qui expire, qui sent la mort approcher. elle vit dans des ruines, elle en fait presque partie à présent. de tout côté, du bruit, des hurlements, des vies modestes qui s'entassent, qui s'emmêlent, mais ne se démêlent jamais. ici, on est condamné à y rester. personne ne peut en réchapper, ana, elle en est prisonnière à son tour. recroquevillée dans son appartement humide et vide, elle se sent seule. elle se demande ce qu'elle attend, elle se demande si elle ne se trouvera jamais vraiment. pourtant, au fond d'elle, elle le sent, elle ne pourra exister et se trouver, que dans la crasse et la misère la plus profonde, là où toutes les apparences sont éradiquées par la forme grossière d'une réalité mise à nue.
COMPTE BANCAIRE : des nombres fictifs qui s'alignent pauvrement sous ses yeux, parfois en négatif, parfois faiblement positifs. il n'est jamais bien longtemps rempli, il est comme une brèche perpétuellement vide, tentant de se remplir, patiemment. mais, l'argent glisse et s'écoule, comme le rire du temps.  CRÉDITS : applestorm (avatar), tumblr (gif)
choix du groupe :(merci de mettre en gras la réponse choisie)
1. Le parfait week-end c'est... ?
• Un week-end chez vous, à refaire le monde avec vos potes
■ Un week-end imprévu, organisé le vendredi soir à la va vite.
π Un week-end dans votre maison de vacances, à la mer ou à la campagne
◊ Un week-end enfermé à peaufiner votre dernière création

2. Votre agenda est :
■ Inexistant
• Raturé, entre les dates des prochaines manifs et celles de vos convocations au tribunal
◊ Des dessins dans la marge, des annotations un peu partout et beaucoup de couleurs pour s'y retrouver.
π Electronique et la plupart du temps c'est votre secrétaire qui le gère à votre place

3. En soirée vous êtes...
π La star, celui/celle qu'on ne peut pas rater
• Celui/celle qui engage les débats
■ Celui/celle qui arrive toujours en retard ou qui annule au dernier moment
◊ Celui/celle qui organise tous les jeux

4. Quand vous hésitez vous ...
■ Faites un tirage au sort, vous n'avez pas le temps pour l'hésitation
◊ Faites un diagramme plein de couleurs pour départager
• N'en prenez aucun, vous préférez renoncer plutôt que de regretter votre choix.
π Prenez les deux, vous détestez faire des concessions

5. En couple vous êtes...
◊ Audacieux, chaque jour avec vous est un jour nouveau
• Celui/Celle qui porte la culotte, vous aimez quand ça file droit
■ Rarement en couple, l'engagement c'est pas pour vous
π Romantique, vous êtes prêt à tout pour séduire celui/celle que vous désirez

6. Les autres vous voient comme...
◊ Un ingénieur(e), la solution à nos problèmes !
• Un/Une révolutionnaire, le Che Guevara des temps modernes
■ Un(e) rêveur(euse), avec vous il plane un air de vacances
π Une personne intéressante, on boit vos paroles !

7. Vous vous considérez comme :
• Révolté(e), observateur(trice) et déterminé(e)
π Leader, fort(e) et courageux(euse)
◊ malin(e), altruiste et créatif(ve)
■ sociable, audacieux(euse) et intrépide

« istnieć nie znaczy żyć. »

“be real.
być prawdziwym.
be real.”


elle est hantée par ces deux mots, deux gouttes de pluies qui dégoulinent sur son visage pâle et glissent sur ses joues comme des larmes fantomatiques et translucides. elle est hantée par ces sonorités, qui déchirent les parois de son être, d'une violence lascive et parasite. elle est hantée par ces mots crus, ces mots fardeaux, ces mots fiévreux, qui la laminent de l'intérieur, de l'extérieur, qui explosent dans son esprit maladif, comme des météores entrant en collision avec la terre, à pleine vitesse. elle est hantée, à jamais,
na zawsze.
elle se débat, elle lutte, elle tente de s'en extirper, de les oublier, de les effacer, les éradiquer, ces deux petits mots, peints à l'encre noire sur sa peau. peau blafarde et encre noirâtre. ils ne sont pourtant pas compatibles, l'un ne va pas avec l'autre, comme l'éphémère ne va pas avec l'éternel. ils sont paradoxalement opposés, contradictoires, invraisemblables. et pourtant, ces deux petits mots, ils s'ancrent en elle, ils l'aveuglent de leur lumière, fourbe, traître, réelle. elle ne peut pas en réchapper, elle ne le pourra jamais, elle doit se confronter à la réalité. cette réalité. elle se demande, inlassablement, dans un coin de sa tête,
est-elle réelle ?
existe- t-elle ?
est-elle néant ?
un rien peut-il être ?
le non être peut-il être ?
que faut-il être pour exister, pour être, pour être réel ?
elle se sent fausse, simulacre, mensonge amer, illusion, simulation.
elle se sent comme le reflet d'un miroir, pâle et froid, non authentique, non véritable.
elle se sent comme transparente, comme l'air du monde, comme le souffle du vent, comme les rayons du soleil. invisible.
elle voudrait qu'on la voit pour ce qu'elle est, mais elle ne sait pas même elle-même ce qu'elle est, si elle. elle croyait être, comme tous les autres, jusqu'à ce que ces mots la percutent, la pourchassent, la poignardent. elle n'est qu'une illusion, sa propre illusion, l'apparence d'un sourire, d'une beauté, d'une grandeur d'âme, d'une intelligence, l'apparence même d'une apparence. elle n'est pas concrète, elle ne l'a jamais été, elle ne sait pas comment l'être.
être ou ne pas être, mais comment ?
comment se réinventer, comment se construire, une réalité ? elle vivait dans son monde imaginaire, au cœur d'un univers fantasmé, là, tout là bas, elle existait. elle pensait exister. y  a t-il une différence ?
lorsqu'elle se voit dans un miroir, elle ne voit plus rien, elle ne voit qu'un visage pâle, un regard pâle, un être pâle.
ana, elle s'est perdue.
elle s'est perdue à l'instant où on lui a volé toutes ses certitudes, toutes ses croyances, toutes ses illusions soigneusement bien brodées. elle croyait contrôler le monde, elle croyait que rien n'était inexplicable, elle croyait en elle-même, en sa beauté inéluctable. elle était celle que tout le monde voulait être, elle était cette âme qui brillait dans un ciel noir, elle était comme un néon rougeâtre qu'on ne pouvait que voir, entrevoir, saisir du regard. et ne jamais en décrocher. elle explosait, sans cesse, comme une étoile filante. ana, la ana, au regard azur et aux cheveux d'or, au visage délicat, pareil à celui d'une fleur en plein éclos. une fleur en plein printemps, en plein été, mais jamais en hiver, elle ne mourrait jamais, ana, elle était comme immortelle, la plus immortelle des mortels, la plus vivante des vivants, tout le monde l'aimait, comme on aime le soleil.
quel doux fantasme, quel beau rêve, aussi délicat et subtil, que du coton.
jusqu'à ce qu'on l'assène, d'un violent coup de poignard, une plaie béante s'est ouverte en elle, une brèche, un trou de verre vers un autre univers.
« be real, ana.
być prawdziwym, ana. »

parce qu'elle ne l'était pas, elle était ce qu'ils appelaient imitacja, un mensonge, une affabulation de son imagination. personne ne l'aimait, elle. elle, son être. celui qu'elle avait oublié, entre les affres d'une enfance évaporée, comme les nuages s'évaporent à la vue du soleil. elle n'était qu'une coquille vide, si belle, oui, si fausse, surtout. l'écume des artifices la noie, doucereusement.
comment en réchapper ?
nage, nage, petite ana. surtout, ne te noie pas. tu coulerais sous le poids de tes mensonges, ou d'un trop plein de réalité, ou peut-être des deux.
c'est étrange, comment, deux innocents petits mots, deux hirondelles, deux feuilles, deux comètes, peuvent tout changer. tout, tout, tout, à tel point que du jour au lendemain, tu n'étais plus là bas. tu avais quitté ton bout de monde oublié, là bas, au bord de l'horizon, dans ta ville oubliée, là où tout le monde t'aimait pour ce que tu n'étais pas. là où tout n'était qu'un rêve. tu l'as quitté, sans une larme, en un pas.
un sac sur le dos, le visage et l'âme nus de tout artifice, tu revivais. ou tu vivais, simplement. tu cherchais à être réelle, à suivre ce petit cœur que tu avais toujours tue. après toutes ces années à lui demander, impatiemment, parfois, violemment, de se taire, de s'effacer, il réapprenait à fonctionner, maladroitement. quitter les fausses apparences, quitter tous ceux qui ne voyaient que ces faux semblants en toi, qui ne voyait qu'ana, ana la fleur, la beauté assoupie, l'étoile du monde. elle quittait turek, adieu turek, et ses bâtiments arcs-en-ciel, et ses parterres fleuris, et son ciel si rose, comme un doux songe d'été. adieu vie rêvée, adieu irréalité.
ana, elle voulait vivre, elle voulait être.
elle s'est évaporée, évanouie, en un souffle, en une nuit, comme si elle n'avait jamais existé. elle se demande, parfois, s'ils l'ont cherchés, elle, ana. elle se demande jusqu'à quand sa famille l'a attendu, s'ils l'ont même attendus, s'ils se souciaient même de la petite dernière, la plus belle, mais la plus éphémère. elle se demande, aussi, si dans sa ville oubliée, elle est devenue une légende, un mythe, une histoire que se raconte les enfants. ana, enlevée, capturée, arrachée au bonheur de la caverne. ana, violée, battue, affamée ? ana violentée, ana morte, ana disparue à jamais ?
ana, où es tu ana ?
elle voudrait répondre, enfin, finalement, dans la réalité.
elle s'échappe du monde des enfants, pour aller dans celui des grands.
elle se perd sur les routes, elle découvre tant de gens et de vie, qui ne voient pas en elle, ana, mais une âme. elle découvre le goût d'une existence, à dormir à la belle étoile, parfois dans un froid glacial, mais si vivifiant. elle se découvre, elle-même, peu à peu, elle se construit une identité, autre que son apparence. peu à peu, elle s'échappe des faux semblants, les mots la guident, comme des flambeaux dans une nuit sans étoile. elle écrit, des poèmes et  tout ce qu'elle aime, dans ses voyages entre les galaxies,
elle aime, la douceur du vent contre sa peau, elle aime, l'âpre béton sous ses pieds nus, la dureté du soleil sur le rebord de ses seins, le murmure du vent contre son corps fébrile. elle aime le son de ses mots, dans toutes les langues qu'elle appréhende. elle aime tout ce qui existe et la rend vivante, tout ce qu'elle n'avait jamais vu, auparavant. elle est comme un nouveau né, qui apprend à voir, à toucher, à ressentir, à aimer.
elle se perd, dans le monde entier, là où elle peut aller, elle vit comme une bohème, comme le serait une feuille d'automne emportée par les bourrasques du vent, vers l'infini de l'horizon. elle se perd et pourtant, elle se retrouve, mais toujours, il lui manque une part d'être, une part d'elle-même, une part de réalité, d'existence, de concret.
il lui manque son père, celui qui lui a offert ce prénom, ana, celui qui lui a offert la grâce, avant de disparaître, avant même qu'elle naisse, le fantôme des photographies de son enfance, l'homme coupé, inexistant, oubliable, détestable. pourtant, elle aime son idée, comme elle aime le vent, le béton, le soleil, l'horizon. elle l'aime, au creux de son imagination, il est comme la dernière parcelle de son âme, la pièce manquante du puzzle, elle a besoin de lui pour se compléter, pour finalement,
exister,
advenir au réel.
elle l'a cherchée dans tous les recoins du monde, elle a désespérée de ne jamais le retrouver, et dans sa quête, tant de fois, elle s'est perdue, naïve et jolie fleur, la route n'est pas si douce, elle peut être rude, ardue, brutale, intransigeante, comme l'est un père envers son enfant. elle peut blesser, brûler, tuer. elle peut briser des âmes et tant de corps, vulgaires charognes sur le bas côté, dont le corps finit dévoré par une huée de corbeaux, dont les croassements aigües résonnent encore en elle. le cri de la mort, de la fatalité, d'un chemin tout tracé. sur la route, elle a croisée des âmes en peine, des âmes vibrantes, des âmes en quête d'eux-mêmes, comme elle.
elle a croisée une âme sauvage, brutale, fatale.
comme un rayon de soleil trop puissant, perçant sa peau pâle, comme une cigarette écrasée contre sa chair calcinée, comme un violent coup de tonnerre, aussi rude que puisse l'être l'hiver. cette âme, elle vibrait d'une autre vie, comme parvenue d'une autre galaxie. elle vibrait, elle implosait, elle demandait à s'exprimer. ses baisers sur son corps transi étaient comme la caresse d'étoiles filantes effleurant sa chair blafarde. son regard dans le sien était comme un crépuscule du soir enflammant l'horizon, et ses mains dans les siennes étaient comme deux brasiers ardents. il était un nouveau soleil, pour toi, ana.
et tel icare, elle s'est brûlée les ailes, à vouloir jouer avec lui.
il l'a freiné dans sa quête d'elle-même, il  l'a perdu, plus qu'elle ne l'avait jamais été.
et lorsqu'elle s'est finalement éclipsée, dans la nuit noire, il ne restait plus rien d'elle, hormis une sorte de vide abyssal, dans son regard éteint. une sorte de néant crépusculaire, ou un chaos glacial.
et surtout, des fleurs bleues avaient germées sur son visage, et son corps, et sa peau. bleues, rouges, rosées, ana, devenue peinture vivante. lui, il s'était improvisé peintre, de ses poings, aussi rude que l'est la route sous le soleil d'été. il avait peint sur sa toile vierge, des milliers d'étoiles. elle se souvient, vaguement, de sa peau, de la douleur, et ce violent sentiment, le pire de tous, d'échouer une nouvelle fois sur les rives de l'oubli, du non être, du paraître. avec lui, elle s'était de nouveau perdue dans les faux semblants, elle avait crue qu'elle pourrait se reconstruire.
mais, ana, elle n'avait besoin de personne. les autres n'étaient qu'enfer, le monde n'était que venin.
ana contre le reste du monde.
la douce et fragile ana, parsemée de couleurs, cicatrices d'un absolu passé.
elle n'avait besoin de personne, et pourtant, toujours, ce désir d'un père, ce désir d'une dernière âme, pour lui révéler sa raison d'être.

paris, paris, paris, douce ville, comme un air de renouveau. paris et ses ruelles grises, paris et cette vie intrépide, embrasant les rues d'une vive effervescence, paris et ses banlieues, ternes et tristes. paris et ses cités, bétonnées, dans un recoin rejeté. paris et ses marginaux, et toutes ses âmes abandonnées, esseulées. paris, et toi, ana, ça allait bien ensemble, comme l'addition de deux parties appartenant à un même tout. peut-être que paris est faite pour elle, peut-être bien plus que turek et sa vie apparente. ici, tout vibre, tout vit, tout gronde, comme un volcan en éruption. ici, tout est plus réel, plus âcre, plus brut. ici, ana ressent chaque mouvement de la ville, souffle régulier d'une vaste poitrine. ana, elle pense rester ici, panser ses plaies, tenter de se retrouver et de le trouver, lui, le père de ses rêves, elle le sait parmi toutes ces vies entassées dans ces suites de bâtiments infinis. il est là quelque part, plus proche que jamais.
et pourtant, toujours, dans son crâne, le martèlement d'une inlassable question, la question, celle qui la hante, continuellement,
ana, ana, ana, es-tu réelle, à présent ?


PSEUDO/PRÉNOM : lost soul. (ou lulu pour les intimes  ana - sun is an empty room.  3813874237 ) ; AGE : dans exactement trois jours, dix-neuf balais  ana - sun is an empty room.  2815508954 ; LOCALISATION : quelque part dans le monde  ana - sun is an empty room.  3988846871 ; COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? bazzart, my friend  I love you  ; ET T'EN PENSES QUOI ?  ana - sun is an empty room.  730622171  ana - sun is an empty room.  730622171  ana - sun is an empty room.  730622171 ce forum est une bombe  I love you  ; TON PERSO EST...(inventé, scénario/pré-lien -précisez l'auteur-) inventé  ana - sun is an empty room.  3245850020  ; T'AS UNE CASS-DEDI A FAIRE ? vous êtes vraiment beaux, genre beaucoup trop  ana - sun is an empty room.  2715634417


Dernière édition par Ana Liszka le Ven 8 Juin - 23:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 1:29

Woh lala Delilah ma vie ana - sun is an empty room.  730622171
trop bon choix
et ta plume, on en parle ? ana - sun is an empty room.  4188024357
c'est beaucoup trop la beauté ici, grave hâte d'en lire plus
bienvenue ici ana - sun is an empty room.  1521865727
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 8:44

Bienvenuuue ana - sun is an empty room.  1348907312
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 8:49

Que des polak dans ma team, vous êtes incroyables, on est incroyaux ana - sun is an empty room.  896655283

Bienvenue Lulu ana - sun is an empty room.  1689424222
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 10:19

Delilah ana - sun is an empty room.  730622171 ana - sun is an empty room.  730622171 ana - sun is an empty room.  730622171 ana - sun is an empty room.  730622171
Sublime.

Bienvenue ana - sun is an empty room.  1365753915
Marshall Butler
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 10:56

Delilah ana - sun is an empty room.  730622171 ana - sun is an empty room.  730622171 , ce choix !
Bon vu que c'est bientôt ton anniv, tu paye l'apero ?

Bienvenue, bon courage et tout ana - sun is an empty room.  1521865727
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 12:22

DELILAH ana - sun is an empty room.  2814447284
ET PUIS CETTE PLUME
BIENVENUE ana - sun is an empty room.  1221195715
et vite j'en veux plus là ! ana - sun is an empty room.  3988846871
Elie Emsellem
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 13:41

Mais on est envahis de polonais ici, qu'est-ce qu'il se passe ?
KURWA

Bienvenue ici :! Le personnage est tout doux et amer à la fois, j'aime beaucoup. En plus avec Delilah, tellement sublime ana - sun is an empty room.  1521865727
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptyVen 8 Juin - 20:49

olalalalalala une avalanche de beauté  ana - sun is an empty room.  730622171  ana - sun is an empty room.  730622171  ana - sun is an empty room.  730622171 shook  I love you vous êtes vraiment tous des amours  ana - sun is an empty room.  2817034747
et jimmy, bien sûr que je paye l'apéro, tournée générale pour le forum ana - sun is an empty room.  2715634417
elie, et oui les Polak au pouvoir, ehehehe  ana - sun is an empty room.  1663832352

vraiment vraiment, vous êtes tous perf'  ana - sun is an empty room.  1348907312  
Marshall Butler
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptySam 9 Juin - 0:02

- ENFIN VALIDÉ(E) -
le grand saut dans la jungle, frère
Ta plume est magnifique, vraiment ! J'suis toute sous le charme ana - sun is an empty room.  730622171
J'viendrais te demander un lien du coup ana - sun is an empty room.  1521865727 Et t'es une visionnaire !

Félicitations ! Super, tu es validé(e) ! Viens on va fêter ça avec des mojitos ! Non ? Tu veux pas ? Bon bah on a autre chose pour toi de toute façon ; le grand bain, la vie parisienne, les journées qui vont à cent à l'heure ! Il est temps pour toi de prendre tes marques, de défaire tes cartons. Pour commencer, il faut remplir ton profil, afin que l'on sache l'essentiel sur toi. N'oublie pas de t'inscrire sur les listings, juste pour nos statistiques, et d'ouvrir ta fiche de lien, ton téléphone et ton instagram. On t'invite aussi à jeter un œil sur le système de points et à lire les interviews de nos petits nouveaux ! Et n'oublie pas de participer aux différents TC événementiels.
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  EmptySam 9 Juin - 15:45

merciii, je suis joie I love you (en plus j'ai les couleurs de slytherin ehehe ana - sun is an empty room.  4254406178 ) et je t'attends sur ma future fiche de liens alors ana - sun is an empty room.  3813874237
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MessageSujet: Re: ana - sun is an empty room.    ana - sun is an empty room.  Empty

 
ana - sun is an empty room.
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