i'm a creep i'm a weirdo

- LOUISE MEUNIER -
mr sandman, bring me a dream

NOM & PRENOM : Louise Meunier DATE & LIEU DE NAISSANCE : Le 1er avril 1995, ouais je sais poisson d’avril, ha ha ha qu’est-ce qu’on se marre avec cette vanne qu’a été faite seulement 99 millions de fois. Dans la banlieue chicos du 78 ORIGINE & NATIONALITÉ : Française, quelques ancêtres polonais mais ça remonte à bien loin STATUT MATRIMONIALE Célibataire ORIENTATION SEXUELLE : Y a que les hommes qui font frémir ma petite culotte ACTIVITÉS : Je suis dans la merde jusqu’au cou, j’ai pas une thune, je galère à mort, alors j’accepte tous les boulots tant que ça paie un peu. Un jour je suis serveuse, le lendemain je fais la mule, puis je deale. La plupart du temps je vole pour avoir quelque chose à me mettre sous la dent ou dans le pif ADRESSE : Je traine pas mal dans le XVIIIème, je squatte des bancs ou alors je crèche dans des hôtels miteux COMPTE BANCAIRE : C'est clairement la merde CRÉDITS : Morphine (avatar), Angel Instict (gif)

PSEUDO/PRÉNOM : Hysteria ; AGE : 29 ans ; LOCALISATION : Dans le 78 ; COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Sur Bazzart ; ET T'EN PENSES QUOI ? Je suis tombée amoureuse du design et du contexte ; TON PERSO EST... Inventé ; T'AS UNE CASS-DEDI A FAIRE ? 7-8 RPZ i'm a creep i'm a weirdo 896655283

choix du groupe :(À la manière d'un test "psycho" de magazines, on vous propose de répondre aux questions ci-dessous pour définir votre groupe. Pour cela, merci de mettre en gras votre réponse, ou de ne laissez que celle-là.)

1. Le parfait week-end c'est... ?
• Un week-end chez vous, à refaire le monde avec vos potes
■ Un week-end imprévu, organisé le vendredi soir à la va vite.
π Un week-end dans votre maison de vacances, à la mer ou à la campagne
◊ Un week-end enfermé à peaufiner votre dernière création

2. Votre agenda est :
■ Inexistant
• Raturé, entre les dates des prochaines manifs et celles de vos convocations au tribunal
◊ Des dessins dans la marge, des annotations un peu partout et beaucoup de couleurs pour s'y retrouver.
π Electronique et la plupart du temps c'est votre secrétaire qui le gère à votre place

3. En soirée vous êtes...
π La star, celui/celle qu'on ne peut pas rater
• Celui/celle qui engage les débats
■ Celui/celle qui arrive toujours en retard ou qui annule au dernier moment
◊ Celui/celle qui organise tous les jeux

4. Quand vous hésitez vous ...
■ Faites un tirage au sort, vous n'avez pas le temps pour l'hésitation
◊ Faites un diagramme plein de couleurs pour départager
• N'en prenez aucun, vous préférez renoncer plutôt que de regretter votre choix.
π Prenez les deux, vous détestez faire des concessions

5. En couple vous êtes...
◊ Audacieux, chaque jour avec vous est un jour nouveau
• Celui/Celle qui porte la culotte, vous aimez quand ça file droit
■ Rarement en couple, l'engagement c'est pas pour vous
π Romantique, vous êtes prêt à tout pour séduire celui/celle que vous désirez

6. Les autres vous voient comme...
◊ Un ingénieur(e), la solution à nos problèmes !
• Un/Une révolutionnaire, le Che Guevara des temps modernes
■ Un(e) rêveur(euse), avec vous il plane un air de vacances
π Une personne intéressante, on boit vos paroles !

7. Vous vous considérez comme :
• Révolté(e), observateur(trice) et déterminé(e)
π Leader, fort(e) et courageux(euse)
◊ malin(e), altruiste et créatif(ve)
■ sociable, audacieux(euse) et intrépide

Je sais ce que les gens pensent quand ils me voient. Ils se disent « pauvre petite chose, elle a dû grandir dans une famille de drogués, sûrement battue, peut-être même violée. Si ça se trouve ses parents sont des consanguins. Elle a pas dû être gâtée par la vie pour en arriver là. » Alors, à ces gens-là je leur dis « allez vous faire foutre » déjà et ils ont absolument tout faux ces cons. Parce que ma famille elle était plutôt normale. Je m’explique. Les parents sont des gens honnêtes, qui gagnent leur vie honnêtement, qui paient leurs impôts... En fait mes parents ils sont honnêtement chiants. Mais chiants à mourir ! Et j’ai jamais été maltraitée, battue ou violée. C’était même tout le contraire. Je suis fille unique, j’étais attendue par mes parents comme le messie ; ils essayaient d’avoir un gamin depuis un paquet d’années mais ça se terminait toujours pas une fausse couche. Ma mère est une femme assez fragile. Donc quand elle est tombée à nouveau enceinte, les doc’ l’ont mise en garde : il fallait qu’elle se ménage le plus possible sinon c’était une fausse couche assurée. Et ce serait très probablement la dernière. Ils ont fait super gaffe. Mon père était aux petits soins avec ma mère, elle restait alitée pendant des mois. Et au bout de 7 mois et demi de grossesse, elle a perdu les eaux et a senti les contractions. C’était trop tôt, mais pas le choix, fallait me faire sortir de là. Quand je suis née, j’étais un tout petit truc, pas totalement formé, je pouvais même pas respirer sans appareils. J’ai dû rester à l’hôpital le premier mois de ma vie. Mais le problème c’est que je suis née avec une malformation cardiaque. Un putain de cœur pas totalement opérationnel.

Toute mon enfance, mes parents m’ont pas lâchée une seconde. Fallait pas que je cours trop sinon j’allais m’essouffler et je risquais de faire un malaise. Fallait pas que je prenne de risque sinon je finissais hospitalisée. Ils étaient parano ! Je pouvais rien faire sans qu’ils flippent comme des malades. Donc j’ai eu une enfance chiante à mourir. J’avais de gros problèmes de concentration donc je me faisais toujours engueulée par mes enseignants. J’étais toujours la tête en l’air, à regarder pas la fenêtre plutôt que d’écouter Monsieur Lambert nous expliquer qu’un carré c’est un polygone à quatre côtés de même longueur. J’en avais marre d’être enfermée dans une bulle à l’abri de tous les dangers, de tous les problèmes. J’avais besoin de me sentir vivante. Alors j’ai commencé à faire des conneries. Je me sauvais, je courais pendant de longues minutes jusqu’à tomber dans les pommes. Je montais aux arbres, je tombais et je m’éraflais le genou, le coude ou le visage. Quand je rentrais et que mes parents me retrouvaient dans cet état ils étaient fous d’inquiétude. Et moi je m’étais jamais senti aussi vivante. Ils ont voulu que je quitte l’école pour suivre les cours à la maison. J’avais pas le choix, j’étais mineure je devais faire ce qu’ils me disaient. Et j’ai commencé à être sacrément malheureuse. J’avais plus le droit de rien faire. Je pouvais plus sortir, je pouvais plus m’amuser.

J’ai continué comme ça jusqu’à mes 15 ans. Jusqu’à mon entrée au lycée en fait. Parce que mes parents pouvaient plus me donner les cours à la maison, le niveau devenait un peu trop élevé pour eux. J’ai vu là une aubaine, une opportunité qui se présenterait sûrement jamais. Au début, je suis restée sage, je rentrais du bahut directement après les cours, je faisais pas de vagues pour pas me faire repérer. Ça a duré qu’un temps, jusqu’à cette fameuse fête. Tout le monde y était invité. Les parents savaient pas où j’allais, je leur avais inventé un bobard gros comme une maison : « je vais à la bibliothèque pour réviser avec des amies ». Et ils y ont cru. La première fête à laquelle j’assistais, y avait de l’alcool, la musique était à fond. J’ai picolé pour la première fois de ma vie. J’étais torchée quand un type m’a tendu un sachet de poudre blanche, « tu vas voir tu vas t’éclater avec ça » moi je l’ai cru, alors il m’a fait un rail et j’ai tout reniflé. Et oui, il avait raison, j’ai passé la meilleure soirée de ma putain de vie. J’ai perdu connaissance et je me souvenais plus de rien le lendemain, mais je sais que c’était la meilleure soirée que je passais depuis ma naissance. Mes parents avaient appelé la police parce que j’étais pas rentrée de la nuit. Quand ils m’ont vue sur le perron complètement défoncée j’ai cru qu’ils allaient faire une crise cardiaque. Alors je me suis marrée.

Après ça, ils m’ont retirée du lycée et ont engagé un prof pour me faire cours à la maison. Au début, je voulais pas lui parler, j’écoutais rien de ce qui me disait. J’étais trop en colère après mes parents de m’avoir fait un coup pareil. J’avais 16 ans et je pouvais pas vivre comme une gamine de mon âge. Le prof en question s’est avéré être cool, il était sympa avec moi et il me comprenait. Je me suis pas mal confiée à lui. Et comme une conne je suis même tombée amoureuse de lui. Je l’attendais impatiemment tous les jours de la semaine. Si je pouvais pas sortir et vivre comme les jeunes de mon âge, il me le faisait oublier parce que j’étais heureuse quand il était là. Et ça a dérapé. On s’est embrassés et il est parti. Il est plus jamais revenu. Je l’ai plus jamais revu. J’ai pris ce départ comme un abandon. Alors moi aussi je suis partie, j’ai fugué. J’en pouvais plus de cette vie. J’ai pris le peu d’économie que j’avais et j’ai pris le premier bus que j’ai trouvé puis le RER et le métro. C’est comme ça que je suis arrivée à Paname. J’ai vécu dans la rue, je mangeais dans les poubelles et je volais quelques magasins. J’ai vite compris qu’il me fallait de l’argent. Alors j’ai accepté de rendre des petits services à des gars pas très nets. Perdre sa virginité avec un gros porc dans une ruelle dégueulasse c’est pas le rêve d’une gamine de 17 piges. S’ils allongeaient les biftons moi je m’allongeais pour eux c’était aussi simple que ça. Et j’ai continué à faire ça pas mal de temps. J’ai retrouvé ma copine la poudre blanche, ma pote de galère.

Et j’ai rencontré Giles, un mec qui trempait dans des affaires chelous. Mais il se faisait un paquet de d’oseille alors j’ai voulu le suivre. Il m’a entraînée dans des galères ! On a fait les 400 coups ensemble : cambriolages, braquages, vols à l’étalage, agressions... Mais ça payait bien et c’était le principal. Alors on a continué comme ça un bon moment tous les deux. Et il s’est fait canardé. J’ai été obligée de le laisser crever tout seul dans la rue pour me mettre à l’abri. On venait de s’attaquer à un trop gros poisson et je savais qu’il fallait pas qu’il me retrouve sinon il me butterait aussi. Alors je continue ma petite vie misérable. Je galère seule la plupart du temps. Je pionce sur des bancs ou dans des squats, des fois je me paie le luxe d’un motel miteux en compagnie des cafards. Je sais que je risque de crever du jour au lendemain, mon cœur peut lâcher à n’importe quel moment, surtout avec le train de vie que je mène. Mais au moins j’aurais vécu, j’aurais eu une putain de vie.

Ce titre

Et cette beauté i'm a creep i'm a weirdo 730622171

Bienvenue, j'ai hate de voir Louise en rp

Bienvenue (on dirait qu'il te manque des vêtements... mais c'est pas... grave i'm a creep i'm a weirdo 984143012

)

Pas bon courage pour la fiche puisqu'elle est finie ! i'm a creep i'm a weirdo 1521865727

merci à vous deux i'm a creep i'm a weirdo 1521865727

ouais Sam j'ai pas assez de sous pour m'en acheter i'm a creep i'm a weirdo 3813874237

- ENFIN VALIDÉ(E) -
le grand saut dans la jungle, frère
Mooooh la pauvre elle a vraiment pas eu un destin des plus simples i'm a creep i'm a weirdo 2817034747

J'ai hâte de voir comment elle vas évoluer i'm a creep i'm a weirdo 1521865727

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