Manu Lefebvre tête dans l'bitume
Pseudo/Prénom : Mélo/monkeyroads.
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| Sujet: MANU ▬ être adulte c'est accepté qu'on sera toujours des mômes Sam 9 Juin - 11:33 | |
| - CARTE D’IDENTITÉ - LEFEBVRE EMMANUELLE feat. yvonne logan | NOM & PRENOM : T'es pas vraiment dans la norme toi, parce que ton nom à toi, c'est pas celui de papa. Parce qu'un papa y'en avait pas quand t'es née, alors c'est maman qui t'a donner son nom de famille. Lefebvre. Rien que dans ton quartier on en compte déjà quatre ou cinq. Y'en a partout des Lefebvre, orthographié différemment parfois. Et puis avec ce nom de famille courant, y'as toujours aussi les mêmes questions de tes profs : " Tu n'as pas un frère, une soeur, une cousine, etc.". Non, non, y'as que toi. Toi et maman. Tu crois que c'est pour ça que maman elle t'a appelé Emmanuelle. Parce qu'elle savait d'avance qu'il n'y aurait que toi, et puis comme elle ne savait pas si tu étais fille ou garçon, elle a choisi la facilité. Emmanuelle c'est pas beau, Emmanuelle c'est cette espèce de film porno à la française, Emmanuelle s'est fade. Alors toi, depuis toujours, tu te fais appeler Manu, parce que c'est plus court, plus rond, ça glisse mieux dans la bouche des garçons, c'est plus agréable à ton oreille. DATE & LIEU DE NAISSANCE : C'était pendant l'automne, le onze novembre mille neuf cent quatre vingt dix huit, dire que ta raté la coupe du monde... T'es née à Saint-Denis, en France, dans un de ces hôpitaux qui ne ressemble à rien, dans un de ces hôpitaux fait de béton et de ciment. T'était un bébé comme les autres, avec les joues rouges, qui chialent tout le temps, emmerde sa maman. T'aurais pu naître dans n'importe quelle chambre, n'importe quelle famille, une meilleure, ou une bien pire. ORIGINE & NATIONALITÉ : T'aurais bien aimé toi, être née dans une autre région, dans une contrée lointaine, avoir ces origines exotique, ces langues qui te font rêver. Mais c'est pas le cas, pas de grand voyage, pas d'immigration, juste une naissance sur ta bonne vieille France, comme tous tes ancêtres. Ta encore l'espoir d'avoir un père qui vient d'ailleurs, un père aux lèvres gout soleil, au regard océan et à l'accent méditerranéen. Maman elle aime ça, te donné des indices sur tes origines, sur celle de "papa". STATUT MATRIMONIALE Fraichement largué. Encore une fois. Faut dire que tu n'as pas vraiment le modèle d'amour à la maison, que tu n'as pas eu la notice fournie avec ton petit cœur qui bas de travers. Alors des fois tu te surprends à tomber amoureuse, et puis tu gâches tout, parce que tu sais pas aimer, que t'aime trop, que t'aime mal, que t'aime pas assez peut-être. Et puis on te largue, on t'oublie, et tu détestes ça. On t'envoie rien qu'un message, on te sert la même soupe à chaque fois. "Ce n'est pas toi, c'est moi", ouais, ouais. Va te faire foutre. Et tu rages, dû bouillonne, et tu oublies. Jusqu'au prochain, jusqu'à croire que cette fois-ci, oui cette fois-ci ce sera le bon. Et les jamais.ORIENTATION SEXUELLE : C'est quoi qu'il dise déjà ? Hétéro curieuse ? Ouais un truc comme ça. Sauf que toi t'es pas curieuse, t'es juste hétéro hein ? pas vrai ? Tu sais pas trop ce que ça veut dire toi, être hétéro curieuse. T'aime les mecs, c'est une certitude, tu le sais depuis toujours. Mais hétéro curieuse, c'est juste la bonne excuse pour mater le cul de tes copines, rêver de les embrasser quand elle bouge leurs lèvres devant toi. T'es pas lesbienne, enfin tu penses pas, tu sais pas, ça te fait peur d'y penser, tu as l'impression de ne pas être normal, d'avoir un truc qui déconne, un truc qui s'affichera sur ton front blond et que tout le monde pourra voir. Manu la gouinasse. Manu la goudou du quartier. Alors t'en parle pas, à personne, et tu te dis que c'est rien que des fantasmes, que de toute façon tu feras jamais rien. Enfin ça c'est ce que tu te disais avant de la rencontrer elle, de franchir le pas, dépassé la limite du simple fantasme de petite fille. Et maintenant tu sais plus. T'es perdu. Et ça fait chier.ACTIVITÉS : T'as jamais rien su faire de tes dix doigts, t'étais pas la meilleure à l'école, l'élève moyenne au fond de la classe, au milieu du tableau. T'as rêvé pourtant, de belles carrières, dans les affaires, dans la mode, la télé, la pub, peu importe, tu voulais créer, marquer le monde de ta patte, laisser ta trace, qu'on se souvienne de Manu. Mais t'a jamais rien fait, t'a passer ton bac, parce que m'man disait que ce serait mieux et ça n'a rien changer, rien n'apporté de plus. Aujourd'hui t’enchaîne les petits boulots, tu bosses une semaine à un endroit, te fais virer ou démissionne, et tu recommences ailleurs en mentant lors de l'entretien. Aujourd'hui tu es barista dans un Starbuck au cœur de paris, demain tu sais pas où tu seras ADRESSE : Tu voudrais vivre à Paris. Dans le vrai Paris, pas là, pas à vingt minutes, pas à dix, pas à cinq. Non toi tu voudrais avoir un bel appart dans le coeur du marais, pas loin de notre dame ou de l'hôtel de ville, là où tout bouge, là ou le coeur bas à mille à l'heure, lancinant au coeur des musiques des bars et des restaurants. Mais t'a toujours ne pas gagné au loto, toujours pas assez de fric pour déménager dans la capitale alors t'habite encore dans ton quartier d'enfance, là ou t'a grandi, ou t'a vécu toute ta vie et où tu crèveras surement un jour. COMPTE BANCAIRE : C'est la merde. Ton maigre salaire suffit à peine à payer ta part de loyer, les factures, les courses et toutes les dépenses annexes, alors tu penses à arrêter de vivre où te prostitué (c'est faux).CRÉDITS : avatar, hedgekey, tumblr, bazzart, l'orage et orelsan choix du groupe :(merci de mettre en gras la réponse choisie) 1. Le parfait week-end c'est... ? • Un week-end chez vous, à refaire le monde avec vos potes ■ Un week-end imprévu, organisé le vendredi soir à la va vite. π Un week-end dans votre maison de vacances, à la mer ou à la campagne ◊ Un week-end enfermé à peaufiner votre dernière création
2. Votre agenda est : ■ Inexistant • Raturé, entre les dates des prochaines manifs et celles de vos convocations au tribunal ◊ Des dessins dans la marge, des annotations un peu partout et beaucoup de couleurs pour s'y retrouver. π Electronique et la plupart du temps c'est votre secrétaire qui le gère à votre place
3. En soirée vous êtes... π La star, celui/celle qu'on ne peut pas rater • Celui/celle qui engage les débats ■ Celui/celle qui arrive toujours en retard ou qui annule au dernier moment ◊ Celui/celle qui organise tous les jeux
4. Quand vous hésitez vous ... ■ Faites un tirage au sort, vous n'avez pas le temps pour l'hésitation ◊ Faites un diagramme plein de couleurs pour départager • N'en prenez aucun, vous préférez renoncer plutôt que de regretter votre choix. π Prenez les deux, vous détestez faire des concessions
5. En couple vous êtes... ◊ Audacieux, chaque jour avec vous est un jour nouveau • Celui/Celle qui porte la culotte, vous aimez quand ça file droit ■ Rarement en couple, l'engagement c'est pas pour vous π Romantique, vous êtes prêt à tout pour séduire celui/celle que vous désirez
6. Les autres vous voient comme... ◊ Un ingénieur(e), la solution à nos problèmes ! • Un/Une révolutionnaire, le Che Guevara des temps modernes ■ Un(e) rêveur(euse), avec vous il plane un air de vacances π Une personne intéressante, on boit vos paroles !
7. Vous vous considérez comme : • Révolté(e), observateur(trice) et déterminé(e) π Leader, fort(e) et courageux(euse) ◊ malin(e), altruiste et créatif(ve) ■ sociable, audacieux(euse) et intrépide |
" LA PLUPART DES CHOSES DONT RÊVENT LES GENS D'ICI M'FERAIS MOURIR D'ENNUI "
Huit heures du matin, quelques cahiers dans la main, j'enjambe ma mère sur le sol J'ai même pas l'air embêté, j'encaisse mal la vérité, j'dis des mensonges à l'école J'suis toqué, j'suis superstitieux, je compte mes pas dans chaque lieu, une journée comme les autres Retour à huit heures du soir, quelques cahiers même histoire, j'enjambe ma mère sur le sol(PAPA) "Dit m'man, et si ont arrêté de jouer à "devine qui est ton père ?", parce que ta mère, elle en parlait jamais vraiment de ton père, elle t'a jamais montré de photo, jamais montré de souvenir qu'elle avait pu partager avec lui. C'est comme s'il n'existait pas, tout simplement, rayer, effacer de la surface de la terre. Et pourtant quelques fois, en déposant un regard amoureux sur toi, elle te disait que tu lui ressemblais, que tu avais les mêmes yeux que lui, le même teint nordique. Et puis la fois d'après il était devenue Breton, Grecque ou Tunisien. Ta mère elle joue à ce jeu, elle dit qu'elle s'en rappelle pas, qu'elle voit même plus son visage. Et toi tu te disais que c'était vrai, que t'étais le fruit d'une de ces coucheries d'un soir, une coucherie sous weed ou sous LSD qui déformé le beau visage de P'pa. Au fond tu penses juste que maman souffre, qu'elle fait juste partis de ces femmes qui se font abandonné quand leurs ventre s'arrondis, qu'elle s'en rappelle très bien de ton géniteur, mais que c'est juste plus simple pour elle de faire semblant, moins douloureux aussi. (MAMAN) Tu devrais l'admirer ta mère, pour ce qu'elle a fait, pour son courage. Élever seule une gosse comme toi, ça n'a pas été toujours très facile. Mais t'aurais rêvé d'une autre mère peut-être, d'une mère qui fait des super gâteaux, te prépare des boum d'anniversaire, invite tes copines, sauve des vies, une vrai super héroïne quoi. Mais non, toi ta mère elle n'était pas comme ça, elle bossait une vingtaine d'heures par semaine, et le reste du temps, elle faisait tournée son joint sur le canapé, emplissant tout l'appart de cette odeur végétale, un peu forte à ton nez d'enfant. Elle se déglingué jusqu'à s'écrouler sur le canapé, sur le tapis du salon. Parfois elle rentrait pas ta mère, te laissant seule la moitié du week-end, ou bien elle se radiner avec un de ces mecs qui ne restait jamais bien longtemps -tant mieux, tu les aimais pas toi, tu voulais qu'elle n'aime que toi, maman-. Vous avez toujours eu ce genre de relation, un peu conflictuelle parfois, un peu distant. T'a pris la porte quelques jours après tes dix-huit ans, parce que t'étais mieux quand t'étais loin d'elle -même si tu habite de l'autre coté de la place-. Aujourd'hui tu passes la voir, dès que tu peux, quand tu peux. Tu l'aimes ta mère, t'as jamais su faire autrement. (LES GARCONS TOUS DES CON) Ils sont chaotiques tes amours Manu, ça finit toujours mal, toujours en pleures, ou en regrets, ou en question. Y'as souvent les mêmes raisons, toi qui aimes mal, eux qui ne t'aime pas assez, qui ne t'aimeront jamais assez, qui ne t'offriront jamais ce que tu désire vraiment. Et ça continue, encore et encore. Pourtant des hommes dans ta vie y'en a pas eu tant que ça, parce que ça t'arrive pas si souvent de craquer pour le premier venu, parce que t'as pas vraiment un cœur d'artichaut et la cuisse facile, parce que de toute façon tu comprends pas les filles et les garçons qui font ça, qui couche sans s'attacher, parce que toi tu sais que tu pourrais pas, tu tomberais amoureuse au premier regard, à la première caresse. T'es pas sûr d'aimer l'amour. Tu sais pas, ça a tendance à changer les gens l'amour, à les rendre plus cons, plus faibles, moins lucide. Et toi aussi, tu sais que l'amour à un effet néfaste sur toi, tu sais que t'es une autre personne quand tu aimes, et pas une des meilleures. T'aime mal Manu. T'aime fort. Trop fort. Et tu sais pas comment gérer ça, l'amour que t'as pour les gens. T'es trop pressée, trop exigeante. Tu te donnes trop, et tu veux qu'on te rende tout ce que tu donnes. T'as cette jalousie maladive, cette possessivité exacerbé avec ceux-là, ceux que tu porte dans ton cœur. Ça te rend folle, paranoïaque de les imaginer en aimer d'autre plus que toi. Tu pourrais tuer pour ça, arracher ton cœur pour plus souffrir. (LES FILLES A LA VANILLE) On les voit dans les films les filles qui s'embrassent, qui se roule des pelles pour rigoler, pour donner envie aux garçons, pour provoquer, pour rigoler. Toi ça t'fait plus rire. Ça t'fait plus rire depuis que le fantasme qui hantait ton esprit est devenu réel, depuis que tu t'es laissé aller avec cette fille, depuis cette nuit, ses lèvres et puis sa peau, son odeur et sa douceur. Putain. Est-ce que c'est normal ? Est-ce que tu peux mettre ça sur le dos de l'alcool ? Bien sur que tu peux. tu recommenceras pas. Promis juré. Même si t'en crève d'envie. Tu la reverras pas, tu retomberas pas dans ses bras. Et tu le diras pas. À personne. Même pas à Vivi. Même pas à maman. Qu'est-ce qu'elles diront ? Et les autres ? Les gens ? Ce sera ton secret. (PARIS) Ton seul et unique amour. Celui qui dure. Depuis toujours, qui de décevras jamais. T'es née ici, enfin pas à Paris exactement, mais à quelques minutes de la capitale, et tu portes à cette ville un amour inconditionnel. On pourra te dire tout ce que l'on veut sur Paris, dans ton coeur Paris restera Paris. T'as beau aimé les coucher de soleil sur la plage, les côtes Normandes et avoir des envies d'ailleurs, c'est toujours à Paris que tu reviendras, c'est toujours pour Paris que ton cœur battras. (RADIO GAGA)Y'as la musique qui rythme ta vie, qui ne te quitte jamais, du matin au soir, du réveil au coucher. T'as toujours aimé ça, depuis que ta su parler, marcher, piqué les vieux CD de maman, les Janis Joplin et compagnie, les vieux disques de Queen et de Supertramp, et puis tout le reste. T'aurais aimé savoir jouer toi aussi, savoir gratter les cordes, appuyer sur les les noir et blanc, savoir chanter aussi, poser ta voix. T'aurais voulu être une artiste, en faire une carrière peut-être bien, mais tu sais pas, t'es pas doué pour ça, tu n'as pas de talent et pas de patience pour apprendre non plus. Alors tu te suffis juste des disques qui s'entasse dans ta chambre, de ta vieille platine qui tourne sans s'arrêter de ton téléphone qui crache les derniers titres dont tu'as téléchargés. (MANU) T'es certainement pas la meilleure personne que porte ce monde, certainement pas la plus sympa, pas la meilleure. T'es pas non plus une sauvage, au contraire, t'aime les gens, t'es peut-être un peu trop sociale. T'as de l'empathie pour les gens, t'aime faire de nouvelles rencontre, la vérité c'est surtout que tu détestes la solitude, qu'elle te fait peur, qu'elle cristallise tes pires cauchemars. T'as toujours un sourire pour les SDF, toujours une pièce ou un truc à graille, t'as toujours un peu de peine pour eux. Tu es une bonne amie, le genre de pote à qui on se confie, le genre de pote indispensable, toujours là pour les pleure, pour les rires, pour les peines, toujours quand y'as besoin. T'es le genre de meuf fidèle, qui trahit pas, qui fait pas aux autres ce qu'elle n'aimerais pas qu'on lui fasse, t'essai d'être droite, d'être bien, d'être respectable. Et pourtant t'a toujours ce truc qui surgit, qui te rend un peu folle, la jalousie maladive qui te tiraille, te brûle de l'intérieur, la haine qui parfois t'fais dire n'importe quoi, t'fais faire n'importe quoi. Y'as l'émotivité, qui te fait pleurer mais que le soir, que les jours de pluie, parce que tu veux pas montrer aux gens ce que tu ressens, parce que tu'as une putain de fierté qui te tiraille, qui te sépare le cerveau entre ce que tu voudrais faire et ce que tu fais vraiment, toujours à te demander ce qu'on va penser de toi, ce qu'on pense de toi. Et y'as des rêves, qui te hantent qui se transforme parfois en regrets. Et puis y'as les mensonges, toujours les putains de mensonges qui remplacent la vérité. Manu veut rêver, Manu veut une meilleure vie et Manu s'en invente une. Rien que des petits mensonges de rien du tout, lancer à la voler, à qui veut bien les entendre, et tant pis si ça te reviens en pleine gueule.
PSEUDO/PRÉNOM : mélo, monkey roads, tu connais les bails ; AGE : trop vieille pour toi ; LOCALISATION : france ; COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? il est venu à moi dans mes rêves ; ET T'EN PENSES QUOI ? tout pourrie ; TON PERSO EST... fabuleux ; T'AS UNE CASS-DEDI A FAIRE ? oui à vous tous, ô peuple de génération | |
Dernière édition par Manu Lefebvre le Lun 11 Juin - 17:45, édité 11 fois |
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