SEIGNEUR SOYEZ PAS PUTE (costa)

- COSTA SIMEONI -
" Les maudits feront semblant d'être beau "

NOM & PRENOM : Simeoni, l'accent sur le "e" et le "o", l'accent qui chante, l'île de beauté et les relents d'italie, la côte ciselée, la mer azuréenne. La corse au bout de la langue quand tu te présentes, Costa Simeoni. DATE & LIEU DE NAISSANCE : L'automne, les jours qui descendent, le trente et un octobre mille neuf cent quatre vingt dix, à Figari en Corse du sud. vingt huit ans. Vingt huit putains d'année sur terre. ORIGINE & NATIONALITÉ : Y'as beau avoir écrit "Français" sur tes papiers, c'est l'île de beauté qui a bercé ton enfance, les chants des cigales et le soleil harassant. Y'as le sud et les quelques reste d'italie qui coule encore dans tes veines. STATUT MATRIMONIALE Maître pantin, des filles au bout des doigts, des coeurs capturé, enfermé, un surtout. La plus officielle de toutes tes marionnettes, celle que tu contrôles. Elle est tienne et tu es libre. Libre pour toutes les autres, toute celle que tu pourras capturer, un harem de victime. ORIENTATION SEXUELLE : Y'as jamais eut de quoi se poser des questions à ce sujet, jamais de signe, jamais d'envie qui naît dans le bas du ventre pour une barbe ou un visage anguleux. Y'as que les femmes leurs douceurs au matin, leurs rires le soir quand elles ont bu un peu trop, leurs souffles à ton oreille quand tu les touches. ACTIVITÉS : Grand héritier de l'empire de ton oncle, les hôtels aux étoiles qui brillent, le pognon qui rentre, pas toujours légale. Y'as les dessous-de-table, les longues réunions avec le milieu corse, le blanchiment d'argent et les pourcentages qui font grossir tes poches un peu plus. Puis y'as l'art qui vient frapper à ta porte, la passion de la photo, le passe-temps qui rapporte un peu de temps en temps, la galerie d'art fraîchement acheté, et tous les autres bien immobiliers que tu convoites ADRESSE : : Un loft bien propre dans le dix-huit ème arrondissement, en haut de la butte Montmartre, des énormes baies vitrées, un parquet vitrifié, un bel endroit. COMPTE BANCAIRE : tout vas très bien CRÉDITS : hedgekey, soan (citation)

PSEUDO/PRÉNOM : MONKEY ROADS./mélody; AGE : bientôt vingt six, rip ma jeunesse ; LOCALISATION : au nord; COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? dans un kinder surprise ; ET T'EN PENSES QUOI ? dégueulasse; TON PERSO EST... un connard T'AS UNE CASS-DEDI A FAIRE ? à mon chien

choix du groupe :(À la manière d'un test "psycho" de magazines, on vous propose de répondre aux questions ci-dessous pour définir votre groupe. Pour cela, merci de mettre en gras votre réponse, ou de ne laissez que celle-là.)

1. Le parfait week-end c'est... ?
• Un week-end chez vous, à refaire le monde avec vos potes
■ Un week-end imprévu, organisé le vendredi soir à la va vite.
π Un week-end dans votre maison de vacances, à la mer ou à la campagne
◊ Un week-end enfermé à peaufiner votre dernière création

2. Votre agenda est :
■ Inexistant
• Raturé, entre les dates des prochaines manifs et celles de vos convocations au tribunal
◊ Des dessins dans la marge, des annotations un peu partout et beaucoup de couleurs pour s'y retrouver.
π Electronique et la plupart du temps c'est votre secrétaire qui le gère à votre place

3. En soirée vous êtes...
π La star, celui/celle qu'on ne peut pas rater
• Celui/celle qui engage les débats
■ Celui/celle qui arrive toujours en retard ou qui annule au dernier moment
◊ Celui/celle qui organise tous les jeux

4. Quand vous hésitez vous ...
■ Faites un tirage au sort, vous n'avez pas le temps pour l'hésitation
◊ Faites un diagramme plein de couleurs pour départager
• N'en prenez aucun, vous préférez renoncer plutôt que de regretter votre choix.
π Prenez les deux, vous détestez faire des concessions

5. En couple vous êtes...
◊ Audacieux, chaque jour avec vous est un jour nouveau
• Celui/Celle qui porte la culotte, vous aimez quand ça file droit
■ Rarement en couple, l'engagement c'est pas pour vous
π Romantique, vous êtes prêt à tout pour séduire celui/celle que vous désirez

6. Les autres vous voient comme...
◊ Un ingénieur(e), la solution à nos problèmes !
• Un/Une révolutionnaire, le Che Guevara des temps modernes
■ Un(e) rêveur(euse), avec vous il plane un air de vacances
π Une personne intéressante, on boit vos paroles !

7. Vous vous considérez comme :
• Révolté(e), observateur(trice) et déterminé(e)
π Leader, fort(e) et courageux(euse)
◊ malin(e), altruiste et créatif(ve)
■ sociable, audacieux(euse) et intrépide

" Mes amis, mes frères, faut-il tout gâcher ? Comme si le monde était neuf, comme si c'était mon premier matin ? Comme si c'était l'aube encore ? La vérité, Mesdames et Messieurs les secrétaires, c'est que ce qui a déjà été gâché, cette déception qui nous fonde, c'est notre liberté.
Il faut n'avoir plus rien à perdre pour aimer vraiment, s'y jeter à corps perdu. Il faut avoir dépassé tous les vertiges pour oser cet abîme.
Il faut avoir connu les empires qui vacillent, et les plus grands orages, pour en cet instant être là avec toi. Il faut avoir tant vécu, tant gâché, tant de fois déjà pour avec toi ne plus gâcher. L'amour n'est rien quand il est neuf, propre, pur. L'amour avant l'orage n'est pas un choix, c'est une loi."

Au premier jour tu étais son roi. Souverain d’un royaume déjà écorché, d’un royaume ou plus rien ne brillait, ou les dorures été déjà effrité par les cris et les pleurs. Bébé pansement qui n’as rien guéris, rien arranger, rien soigner. Enfant bénis tant attendu, deuxième d'une fratrie décomposé/re-composer. Au premier jour tu était son roi, l’enfant prodige, le seul qu’elle aurait. L’enfant qu’elle chérirais, son fils, son héros, rien qu’à elle. Le fils qui lui rappel le père, le mari, le mauvais. Faut dire que c’est pas celui qu’elle avait vu en premier, que ses yeux s’était posé sur l’autre, sur l’ainé des corses, l’ainé de la fraterie Simeoni. Celui qui la faisait rire, celui qui poser parfois sa main sur sa cuisse, sous la table à l'abris des regards. Celui qui avait déjà une famille, un gosse, une femme. Celui qui se ferait abandonné quelques mois plus tard. Et elle y avait vu une issu, un coup du destin en sa faveur. On venez de redistribué les cartes. Et elle s’y voyait déjà, le re-mariage, la belle robe blanche, les fleurs dans les cheveux, la lune de miel a Santorin et la flopée de marmaille qui viendrait combler le beau tableau. Une jolie vie, un jolie destin. Un conte de fée. Irréel. Parce qu’il a la vie instable, le voyou, qu'il veut rien construire et qu'il refuse de s’engager encore une fois. Alors elle a préféré l’autre des frère, le plus jeune, le plus gentil, le plus sage et le plus sain. Celui qu’elle pourrait manipuler plus facilement, celui qui lui donnerait ce qu’elle veut. Un mariage. Un enfant. Toi. L’enfant roi. Né au beau milieu des citrouilles et des bonbon, né au beau milieu de cette famille, ta mère, ton père, ton oncle. Le triangle infernal. Pas amoureux. Et le triangle implosa, quelques années plus tard, vous abandonnant tout les trois. Les hommes de sa vie. Celle qu’elle ne supportait plus, celle qu’elle ne voulait plus. Elle ne laissa rien derrière elle. Rien qu’un mot et un peu de parfum sur les draps, quelques souvenirs dans ton crane d’enfant, rien de plus. Ton père avait jurer de la retrouver, ton oncle te fis le serment de ne jamais la chercher. Il se chargea de ton éducation, relayant ton père au rang de faible, de moins que rien. Ce qu’il était. Ce qu’il avait toujours été à tes yeux. Parce que ta mère ne revint pas, parce qu’il n’avait pas tenu sa promesse, se terrant dans son silence. Mais t’avais plus besoin de lui, t’avais crée ton propre royaume, recruté tes propres sujet, tes disciples. Et t’était le roi, t’était toujours le roi.

Au premier jour t’étais sa reine. Unique prétendante au trône, princesse des milles et une nuit, souveraine de son cœurs et de sa tête. La seule, l’unique, le grand amour, le véritable amour. Celui que raconte Shakespeare et tout les grands auteur de son époque. Mieux que tout les films à l’eau de rose, que toutes les romances que l’ont raconte entre copine le soir, une bouteille de vin à la main. Mieux que tout ce que tu avais pu imaginer. Au premier jour il y eu la tendresse, des caresses sans fin et des « je t’aime » à répétition. Il y eut les longs baiser à s’en sécher les lèvres, les étreintes à s’éttoufer et l’amour à s’en cramer. Cramer. Camer. Dingue de lui. Il était tout ce que tu avais imaginer, tout ce dont tu rêver, le prince charmant, le gendre idéal. Celui que tu présentera à tes parents, que tu sera fière d’amener à la maison, de lui montrer papa et les autres. Celui qui un jour te demandera en mariage, t’amènera à l’autel pour te faire sienne, pour toujours. Et puis comme on range les costumes d’halloween, les décoration de noel, les guirlandes et les statuettes, il a ranger son masque, enterrant le gentil jeune homme, celui que t’aimais, montrant son vrai visage. T’aimant par intermittence, cette danse interminable, ces montagnes russes insoutenables. Un jour avec. Un jour sans. Un jour avec. Un jour sang. Te rendant la vie impossible. Impossible de l’aimer comme avant. Impossible de le quitter pour autant. Te provoquant, te poussant à partir, puis te retenant, juste avant que tu ne franchisse la porte, que tu le quitte. T’as pas la force de tout quitter, de tout envoyer en l’air, de brûler ton beau compte de fée, de l’abandonner. Il changera, il t’aimera encore, encore comme avant, encore comme quand tu était heureuse. Ça reviendra. Ça reviens toujours. Et un jour, un beau jour, tu redeviendra sa reine. La seule et unique. La reine de son royaume.

» COSTA - SEIGNEUR SOYEZ PAS PUTE
» droit dans la gueule du loup - costa