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 (oona) Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses

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Marshall Butler
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MessageSujet: (oona) Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses   (oona) Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses EmptySam 30 Juin - 11:47

T’attrape le verre qu’on te tend, te l’enfile sans réfléchir, grimace. Il est fort. Y'as pas de coca. Y'as que du whisky et ta gorge arrivent à saturation. Ton corps aussi peut-être, parce qu’il est un peu plus de minuit et tu sais plus vraiment à quelle heure t'a commencé à boire… Dix-huit heures ? Dix-huit heures trente ? Tu sais plus, c’était une soirée calme à la pizzéria ce soir là, alors tu’as commencé à t’enfiler quelques bières avec les collègues, rien de bien méchant, puis le premier bar, le deuxième, le troisième, et là tu te souviens plus à combien de verre tu t’es arrêté. Tu vois juste le nombre de billets diminués entre tes pognes. Tu compte, tant bien que mal, essaie de réunir les dernières pièces qui s’entrechoquent dans ta poche, les claque sur le comptoir pour commander un dernier verre, une pinte, t’en aura plus. Le bar est comme tout ce bar parisien un jeudi soir : plein d’étudiant. Plein à craquer. Y'as de la musique forte, de la musique que tu connais même pas, et tu t’en fous, tu l’écoutes pas vraiment non plus. Y'as tes potes un peu plus loin, aussi déchiré que toi, peut-être plus, parce que Tom est devenu blanc depuis un petit moment, vous avez même parrier sur l’heure à laquelle il gerbera. Y'as des filles aussi, beaucoup de fille, des jolies, des Moches, des moins moches, des plus jolies. Et yas toi au milieu de tout ça, des filles qui dansent des mecs qui les colles. Y'as toi tout seul qui supporte pas la solitude qui entoure tes bras, qu’aimerait bien serrer une petite nana ce soir là pour ne pas rentrer chez toi, pour pas passer la nuit tout seul. Ne t'aime pas être seul. Tu n'as jamais aimé ça. Et puis tu trouves ça dommage d’être jeune et beau comme toi et de pas en faire profiter les autres… Alors tu laisses tes yeux balayer toutes ces filles qui jouent aux belles, tu les regardes toutes une par une, t’arrête sur le joli minois tâché de quelques taches de rousseur, sur les yeux sombres, la tignasse bouclée. Elle est belle. Elle a un truc sauvage, un truc réel, naturel. Et toi t’aiment pas les poupées de toute façon, les princesses bonnes qu’à se faire baiser pour le raconter à leurs copines –enfin, tu rechignes pas à rentrer chez elle, mais ce n'est pas pareil, pas authentique, moins réel-. Alors tu la fixes, un long moment avant de te décider, de traverser la piste de danse improvisée en essayant de ne pas tituber. T’es agité, des gestes fous, imprécis, ton coude rencontre le bras d’un mec, tu sais pas trop comment, la fin de ta bière termine sa course sur le sol déjà crado. Tu ricanes. T’essaie de paraître pas trop bourré. « Hé merde. », tu ricanes, ton bras qui se pose sur son épaule. Tu l’observes. « Au moins j’ai sauvé ton chemisier », tu hausse les épaules, t’espère pas être recalé, t’espère qu’elle t’offrira une nouvelle bière. Ou mieux.
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MessageSujet: Re: (oona) Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses   (oona) Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses EmptyMar 10 Juil - 18:43

Le quartier bouillonne de vie.

Ça gueule de tous les côtés, ça s'agite, ça s'emballe, ça n'en finit plus de s'amuser. Il faut dire que le quartier s'y prête. Son regard se perd sur les corps en sueur qui se pressent sur la piste de danse improvisée. Elle s'y faufile comme un Moïse fendant la mer en deux, avec une agilité surprenante. Le moindre coup de coude, la moindre main qui l'effleure la fait terriblement rire, dévoilant ses dents à ces inconnus aussi alcoolisés qu'elle. Sourires compréhensifs, sourires amusés. Pas grave, pas de soucis, je t'en prie. Son groupe d'amis s'est regroupé autour d'une table dans le fond du bar. Elle les rejoint et abat son verre déjà vidé devant ses camarades. Ça parle des cours, ça parle des amours, ça parle de soucis. Ça se comporte en étudiant, un jeudi ordinaire dans le tout Paris.

Oona, elle écoute les conversations sans éprouver beaucoup d'intérêt.
Elle zieute la piste avec envie, admirant les corps déchaînés.

Elle a chaud, terriblement chaud. Il faut dire qu'elle a déjà beaucoup dansé. Et elle a mal un peu partout, malgré les baskets confortables à ses pieds, malgré son jean délavé. Oona, on te parle, que lui disent ses amis. Elle sursaute presque et leur adresse un regard désolé, mêlant son rire cristallin à ceux des jeunes gens. Elle s'en fout qu'on lui parle, elle n'a pas envie d'écouter. La musique forte l'enivre, les bières qu'elle a déjà terminées la rendent encore plus joyeuse que d'habitude. N'y tenant plus, elle se lève, saisit deux amies par les poignets et les entraîne à sa suite. Allez, allez, assez parlé. On va danser.

Les gens s'écartent sur son passage, furie électrique qui s'élance, l'œil rieur, ses boucles brunes s'agitant au rythme de ses pas. Rapidement, elle perd de vue ses amies, dans cette foule qui se masse çà et là. Tant pis, elle les retrouvera. Et elle danse, elle danse. Elle a l'impression de voler. Elle vole peut-être, pour de vrai. Si elle ferme les yeux, elle s'imagine dans les nuages. Mais elle n'a pas envie de les fermer. Au contraire. Les lumières aveuglantes, les visages joyeux, enjoués qui l'entourent. Rien ne lui échappe. Rien. Même pas ce type, de l'autre côté, qui la fixe. Son regard ne s'arrête pas sur son joli minois, il ne fait qu'y glisser, avant de s'en détourner. Elle s'en fout Oona, d'être regardée.

La musique change, enchaîne.
Elle se calme, respire, s'éloigne de quelques pas.

Elle se dirige vers la table où sont négligemment laissées ses affaires à la garde de ses amis. Elle plonge la main dans son sac et en sort un billet. C'est que ça donne soif, de tant bouger. Un coup d'œil à son téléphone portable pour voir l'heure qu'il est et la voilà repartie, le comptoir comme objectif. Mais quand elle s'aventure dans la masse agitée de la piste, elle retrouve un visage presque familier. Ce type avec son regard d'acier, ses oreilles pointues, sa mâchoire carrée, sa gueule de petit garçon. Sa bière tombe quasiment à ses pieds. Elle passe d'un pied sur l'autre pour l'éviter. Son regard rencontre celui de son agresseur. Et passé l'instant de surprise, la voilà qui lui adresse un immense sourire. Son bras se pose sur son épaule, et elle rit doucement, pour toute réponse.

Et sa voix finit par s'élever, couvrir la musique.
Sa voix douce, grave, calme, posée.

"C'est ta meilleure technique d'approche ?" Elle a l'air espiègle, taquin. L'agression maladroite à la bière, elle ne connaissait pas. Elle le dévisage au moins autant qu'il la regarde. Et son physique lui évoque maintenant celui d'un oisillon. Oui, voilà, d'un petit oiseau. Un oisillon un peu trop sûr de lui, qui vole de ses propres ailes depuis un petit bout de temps. Il est mignon. Et ses yeux sont extrêmement brillants; il doit être bien plus attaqué qu'elle. Mais cela l'amuse, suffisamment pour qu'elle désigne du menton son verre maintenant vide. "Ça doit te revenir cher, à force." Elle dégage délicatement son épaule de son emprise et d'un geste de la tête, d'un sourire emprunt d'une timidité toute relative, elle invite à le suivre jusqu'au comptoir. Elle est comme ça, Oona.
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Marshall Butler
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MessageSujet: Re: (oona) Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses   (oona) Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses EmptyMer 25 Juil - 13:58

Tu penses être un bon dragueur. Pas du genre trop lourd, quoique parfois tu puisses te montrer insistant, mais tu’n'es pas de ce genre donjuan à deux balles, qui put le parfum bon marché, qui sort des phrases toutes faites trouver sur Facebook ou ce genre de connerie. Non toi ton truc c’est d’y aller franco, de foncer dans le tas, d’être maladroit et de laisser ton petit sourire faire le reste. Un sourire par ci, un sourire par là, ça marche pas à chaque coup mais jusqu’à maintenant tu t’en sors plutôt bien. Ton truc à toi c’est d’être saoul la plupart du temps, et d’y aller quand même, comme si l’alcool avait ce drôle de pouvoir de te faire sentir plus fort. Ce soir c’est pareil, tu’a repéré cette fille dans toute la foule, elle t'a plu au premier coup d’œil, ses cheveux bouclés, son air sauvage, sa peau bronzé. Elle n'a pas l'air trop chiant –quoique ça t’en sois pas trop sur, elle cache bien leurs jeux parfois… Tu t’approches, suite de mouvements imprécis et malhabile, ta bière qui finis son voyage sur le sol à ses pieds. Tant mieux, ça te donne une bonne excuse pour lui parler, un bon prétexte. Tu te la joues super héros, lui fait remarquer que ta sacrifiée ta bière au profit de son chemisier –que t’aurais quand même ne pas regretté d’avoir mouillé en vrai, les concours de tee shirt mouillé c’est ton truc-, un sourire au coin des lèvres, l’œil rieur et ton bras qui entoure déjà ses épaules, bouffent déjà son espace vitale. Elle t’observe, visiblement amusé, elle te demande si c’est ta meilleure technique d’approche. Tu hausse les épaules, t'en sait rien, mais ça marche la plupart du temps, quand la fille n'est pas trop conne, pas trop précieuse, pas trop du genre à jouer à la « meuf » qui te regarde de haut. Elle plonge ses deux billes noisette dans les tiennes, t’observe un moment. Elle est encore plus jolie de près, encore plus belle. Elle te montre ton verre d’un geste du menton, te fait remarquer que ça doit creuser ton porte-monnaie. Ouais, elle n'a pas tort, faut dire que tu claques un sacré paquet de fric quand tu sors. Tu ricanes un peu. « Ouais mais généralement j'suis assez craquant pour que la fille en question me repaie un verre », ce qu’elle semble vouloir faire quand elle se dégage de ton bras, t’offre un sourire en prenant la direction du bar. T'es pas tellement sûr qu’elle n'essaie pas de te fuir, alors dans le doute tu la suis quand même, des petits pas pour qu’elle s’éloigne, pour l’observer un peu mieux, agrandir le sourire qui fend ton visage, la rejoindre enfin sur le zinc. Tu t’approches un peu d’elle, qu’elle t’entende dans tout ce bordel de musique et de bruit. « Alors, tu m’offres quoi ? »
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